Dossier Alstom: la Belgique concernée

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Alstom négocie avec General Electric et Siemens la vente de ses activités d’énergie. La Belgique est concernée : environ 1.330 personnes travaillent dans des filiales d’Alstom, dans l’énergie et le transport.

La Belgique reste au balcon dans la négociation qui s’ouvre chez Alstom et qui pourrait se conclure d’ici mercredi prochain 30 avril.

La société française, active dans l’énergie et le transport, envisage de céder ses activité énergies (équipement de centrales électriques) à General Electric. Ou de mener une opération d’échange d’actifs avec Siemens. Ce dernier recevrait les activités énergie d’Alstom et lui cèderait sa division transport, notamment la production de trains à grande vitesse.

La négociation aura vraisemblablement un impact en Belgique, où Alstom dispose d’activités en répartie sur plusieurs sites : Charleroi, Muizen (Malines), Dison, Ostende et Bruxelles.
A Charleroi, Alstom dispose d’un centre d’expertise pour les systèmes de signalisation ferroviaires, qui assurent la sécurité de la circulation des trains et des métros.
A Muizen Alstom entretien des pièces tournantes des turbines des centrales gaz-vapeur.

Alstom Belgium a connu une croissance constante ces dernières années. Fin 2013 il occupait 1.330 personnes contre un millier en 2006 et est dirigée par Marcel Miller. Ce dernier faisait partie des nominés au prix du Manager de l’Année 2013 de Trends Tendances.

Les accords avec General Electric ou Siemens devrait entrainer une division des activités belges.

Siemens et General Electric sont aussi actifs en Belgique. Le premier y occupe 1.800 salariés. Le second annonce 3.000 salariés au sein de GE Benelux, dont le siège est installé à Bruxelles.

Robert van Apeldoorn

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