Des centaines d’emplois à pourvoir dans l’industrie automobile

. © Alexis Georgeson/PG

Alors qu’en janvier dernier, près de 500 emplois à temps plein étaient vacants dans l’industrie automobile, seule la moitié d’entre eux ont été pourvus six mois plus tard, rapporte mardi Agoria, la fédération de l’industrie technologique, qui évoque “un problème structurel”.

“À l’ouverture du Salon de l’Auto, une trentaine d’entreprises de l’industrie automobile avaient annoncé avoir 481 postes à pourvoir dans notre pays. Il s’agissait aussi bien d’emplois dans de grandes entreprises de production et des départements recherche et développement que de fonctions chez des sous-traitants et équipementiers. Les entreprises recherchent différents profils, du soudeur à l’ingénieur. Les techniciens de maintenance et d’installation et les spécialistes de l’automatisation, souvent liée à l’optimisation des processus de production, sont très demandés.

Six mois plus tard, l’on constate que les fonctions administratives ont été rapidement remplies, mais que ces entreprises ont énormément de difficultés à pourvoir des postes techniques”, explique Agoria dans un communiqué. Et la fédération sectorielle de prendre l’exemple de la société Punch Powertrain, basée à Saint-Trond et spécialisée dans la fabrication de boîtes de vitesses automatiques. Cette dernière disposait de 150 postes vacants en janvier dont seulement 80 ont trouvé preneur. Et “depuis, l’entreprise en pleine croissance cherche à nouveau 100 collaborateurs supplémentaires”, pointe Agoria.

Tout en soulignant l’excellence des travailleurs belges, qui permet à la Belgique de rester “un pays renommé dans le secteur automobile”, Agoria constate que les postes technologiques, allant des opérateurs aux ingénieurs, mettent deux fois plus de temps à trouver preneur que le délai normal d’un mois pour les fonctions d’ouvrier et de trois mois pour les fonctions de management, et même qu'”un certain nombre d’emplois vacants ne sont jamais pourvus”. La fédération de l’industrie technologique espère néanmoins que “la popularité accrue des études technologiques ces dernières années” permettra d’inverser la tendance.

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