Départ canon de Ferrari à Wall Street (vidéo)

© Reuters

Le constructeur de voitures de sport italien Ferrari a fait son entrée à Wall Street ce mercredi.

Au prix d’introduction de 52 dollars par action, la marque au cheval cabré, qui envisage de vendre 17,2 millions de titres (9% du capital), sera valorisée à près de 10 milliards de dollars.

Les premiers titres Ferrari seront échangés mercredi peu après l’ouverture de la séance sur le New York Stock Exchange (NYSE) sous le symbole “RACE”.

Départ sur les chapeaux de roues

Avec un bond de 15% du titre lors des tout premiers échanges, Ferrari a réussi un départ canon.

La première cotation de la marque au cheval cabré s’est faite à 60 dollars le titre, soit huit dollars de plus que le prix d’introduction fixé la veille.

Vers 14H05 GMT, le titre ralentissait sa progression et ne prenait plus que 6,57% à 55,42 dollars. Pour son premier tour de piste boursier, le fleuron italien s’est approprié la célèbre place financière. Sur le parquet du New York Stock Exchange (NYSE), situé dans le quartier financier au sud de Manhattan, des traders arboraient des blousons et casquettes rouges à l’effigie de la marque frappés du cheval cabré. Les écrans étaient également rouges, tandis que Sergio Marchionne, le président du groupe Fiat Chrysler (FCA) qui possède Ferrari, a sonné la cloche d’ouverture de la séance boursière. A l’extérieur, huit Ferrari scintillantes étaient exposées, dont une Formule 1 ayant été pilotée par Sebastian Vettel, le pilote allemand vedette de la “Scuderia”, rappelant aux badauds la tradition sportive du groupe et ses succès en course.

La semaine dernière, le fleuron de l’automobile italienne envisageait de vendre ses actions dans une fourchette comprise entre 48 et 52 dollars. En arrêtant le prix final dans le haut de cette fourchette, Ferrari suggère qu’il y a un fort appétit des investisseurs pour la marque.

Le groupe italien pourrait d’ailleurs céder 1,7 million d’actions supplémentaires, puisque les banques le conseillant dans cette opération, ou “underwriters”, (UBS, Bank of America, Merrill Lynch …) ont pris une option sur 1,7 million d’actions supplémentaires.

Le groupe automobile Fiat Chrysler, qui détient actuellement 90% de Ferrari (les 10% restants étant la propriété de Piero Ferrari, fils d’Enzo Ferrari, qui avait fondé la marque en 1947), envisage d’utiliser les fonds récoltés lors de cette opération au financement de son ambitieux plan de développement sur cinq ans prévoyant à terme des ventes de 7 millions de voitures par an.

Ferrari elle-même limite volontairement sa production à quelque 7.000 voitures actuellement, mais prévoit de la porter à 9.000 unités par an (+30%) en 2019.

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