Delhaize relève son dividende après une année 2015 de croissance

© Belga

Le groupe de distribution alimentaire Delhaize a dégagé des revenus de 24,39 milliards d’euros en 2015, en hausse de 14,2% par rapport à 2014, a-t-il annoncé jeudi.

L’enseigne au lion, dont une majeure partie des revenus sont libellés en dollars, a bénéficié du renchérissement du billet vert par rapport à l’euro. A taux de changes identiques, les revenus de Delhaize ont progressé d’1,9% en 2015 par rapport à l’année précédente. Le bénéfice net (part du groupe) est l’avenant, avec une hausse de 312,5% à 366 millions d’euros, ce qui donne un bénéfice de base par action de 3,57 euros (+307,7%). “Nos résultats pour l’exercice confirment notre solide performance en 2015. Nous avons stabilisé ou accru notre part de marché dans tous nos secteurs tout en investissant 774 millions d’euros afin de différencier nos enseignes, d’améliorer notre infrastructure et d’étendre notre réseau de vente”, se félicite le CEO de Delhaize, Frans Muller, cité dans un communiqué. Pour le seul quatrième trimestre, Delhaize fait état de revenus de 6,32 milliards d’euros (+9,1% à taux de change rééels), d’un bénéfice net (part du groupe) de 114 millions d’euros et d’un bénéfice de base par action de 1,11 euro, contre une perte nette au quatrième trimestre 2014. Aux USA, Delhaize America a généré des revenus de 17,79 milliards de dollars (16,03 milliards d’euros), une augmentation de 2,2% par rapport à 2014 en devise locale en excluant la 53e semaine de vente en 2014. En Belgique, les revenus ont augmenté de 1,3% en 2015, à 4,98 milliards d’euros tandis que le bénéfice d’exploitation sous-jacent recule d’un peu plus de 10%, à 106 millions d’euros. Fort de ces résultats, le groupe proposera le paiement d’un dividende brut de 1,80 euro par action, en hausse de 12,5% par rapport à 2014, soit 1,31 euro net par action. Le distributeur belge consacrera en priorité ses efforts en 2016 dans la finalisation de la fusion avec son concurrent néerlandais Royal Ahold. “Nous sommes confiants quant aux perspectives offertes par la fusion en raison de la complémentarité de nos réseaux de vente, de la possibilité d’accélérer l’innovation pour nos clients et du potentiel de synergies de 500 millions d’euros en rythme de croisière. Les assemblés générales extraordinaires des deux sociétés prévues le 14 mars constituent la prochaine étape dans le processus de fusion”, indique encore Frans Muller. Le groupe prévoit en outre d’investir 825 millions d’euros cette année et d’accroître ses revenus et parts de marché “tout en continuant à générer un niveau solide de cash-flow libre.”

Partner Content