Contrat de 100 millions d’euros pour la FN Herstal

La FN Herstal a décroché un contrat de 100 millions d’euros. Elle doit livrer près de 11.000 mitrailleuses MAG sur les huit prochaines années. De quoi occuper jusqu’à 300 ouvriers.

L’armée française vient de signer un contrat de 100 millions d’euros avec la FN Herstal pour lui fournir 10.881 mitrailleuses MAG sur huit ans, rapporte samedi La Meuse. Cette commande procurera du travail à 200 à 300 ouvriers durant cette période.

Trois sociétés avaient été retenues, parmi lesquelles une française (HK France). C’est la première fois que la FN livre sa mitrailleuse MAG à la France, alors qu’elle équipe déjà plus de 80 pays dans le monde, souligne Robert Sauvage, porte-parole de la firme.

Les 500 premiers exemplaires seront fournis cette année. Le reste de la commande s’étalera sur les sept années suivantes.

Développée en 1958 dans sa version initiale, la MAG (pour “mitrailleuse à gaz”) a notamment équipé l’armée américaine en 1976. D’un poids de 12 kilos, elle peut être utilisée sur bipied (1.000 coups à la minute) ou trépied (1.500 coups à la minute). Possédant un calibre de 7,62, elle est alimentée par bandes de munitions et son canon est interchangeable en six secondes.

En août dernier, la FN avait déjà décroché un contrat pour fournir 10.000 fusils d’assaut SCAR aux GI américains stationnés en Afghanistan.

Fin du conflit social à la FN Herstal

Lors de deux assemblées générales tenues ce lundi, les travailleurs affiliés à la FGTB de la Fabrique Nationale (FN) de Herstal ont accepté l’accord trouvé en fin de semaine dernière entre leur délégation syndicale et la direction de l’entreprise. Ils ont dès lors immédiatement levé les barrages qui, depuis une semaine, empêchaient la direction de rentrer dans l’entreprise.

Selon la FGTB, c’est l’intervention de Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l’Economie (la Région est l’actionnaire unique de la FN), qui a permis de débloquer la situation et obligé la direction de l’entreprise à accorder aux travailleurs la hausse salariale de 425 euros bruts qu’ils réclamaient.

“Cette hausse était prévue dans un accord de 2009 que la direction interprétait autrement que nous, mais ils ont finalement accepté d’accorder cette enveloppe, souligne Gianni Angelucci, délégué FGTB. De plus, suite à l’intervention du ministre, on parle bien d’une hausse salariale brute, qui correspond donc à une hausse du salaire horaire de 23,60 centimes d’euros.”

A noter que, la CSC ayant accepté en 2009 d’autres conditions (hausse salariale moindre et écochèques), l’accord désormais entériné créé de facto deux grilles salariales au sein de l’entreprise.

Trends.be, avec Belga

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