Conquérir l’Europe, le défi de Groupon

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L’international représente plus de la moitié des revenus du site de commerce en ligne mais seulement la moitié de la croissance américaine. Son CEO Andrew Mason,concède lui même qu’il reste beaucoup à faire pour développer les affaires de Groupon en Europe.

Groupon, qui a publié hier ses premiers profits au deuxième trimestre, a reconnu que l’Europe constituait un “défi” pour l’entreprise. La croissance de son chiffre d’affaires, de 45% sur un an, cache en effet d’énormes disparités selon les régions. Elle est de 66% en Amérique du Nord, mais de 31% à l’international, qui représente 54% du chiffre d’affaires.

L’Europe, qui constitue le gros des revenus à l’international, pose un certain nombre de problèmes à Groupon, a expliqué le directeur général Andrew Mason lors de la conférence téléphonique avec les analystes, relatée par TechCrunch.

Premier problème : les prix des offres Groupon, en Europe, sont plus élevés et les offres pas en phase avec les comportements d’achat. Deuxième problème : le taux de satisfaction des commerçants est 25% plus bas qu’aux Etats-Unis. Troisième problème : les améliorations technologiques mises en place aux Etats-Unis (personnalisation des offres, site mobile, recherche dans les coupons périmés mais pas achetés…) n’ont pas pu toutes être implémentées en Europe. Enfin, le taux de notoriété est inférieur.

Ces éléments de réponse sont un constat d’échec pour Groupon. En effet, quand le site avait fait l’objet d’un bouche à oreille négatif l’an passé en France, des commerçants et des clients insatisfaits se plaignant de ses pratiques, la filiale avait mis en place des mesures qui devaient mieux adapter les services du site aux spécificités du pays. Cela passait notamment par la personnalisation des offres, et l’accompagnement des commerçants. Le taux de satisfaction est monté, mais beaucoup reste encore à faire.

Trends.be avec l’Expansion

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