Comment le travailleur belge se sent-il au travail ?

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Un tiers des salariés trouve son travail toujours moins supportable, indique l’enquête 2014 de Tempo-Team réalisée par In Sites Consulting auprès de 619 employés et employeurs en Belgique.

Les travailleurs constatent une augmentation de la tension entre collègues et avec la hiérarchie qui mine le plaisir au travail. L’étude révèle aussi qu’un salarié sur deux ressent une hausse du stress et de la charge de travail.

Près de la moitié des employés disent aussi redouter les conséquences des évolutions du monde du travail. La même proportion souhaite investir plus dans l’encadrement et la formation.

Sans adaptation à ces niveaux, 45% des travailleurs et des employeurs craignent que beaucoup de gens seront incités à quitter le marché du travail trop tôt, alors même que l’on souligne la nécessité d’allonger les carrières.

Par ailleurs, l’enquête suggère que plus de la moitié des employeurs et un travailleur sur trois n’attendent pas d’embellie économique avant fin 2016. L’incertitude quant à son avenir professionnel est donc grande et torpille la confiance placée dans le marché du travail. Près d’un salarié sur cinq pense que son poste de travail aura très probablement disparu d’ici 5 ans, et un sur quatre redoute plus qu’autrefois de perdre son travail.

Employeurs et employés soulignent tous l’importance du coaching et de la formation afin de mieux appréhender les changements du monde du travail. Trois travailleurs sur quatre veulent acquérir de nouvelles compétences et connaissances, un sur deux veut investir dans l’encadrement de carrière, 40% sont ouverts à une réorientation structurelle de la carrière. Mais on constate une fracture entre la perception qu’ont travailleurs et employeurs quant aux efforts consentis. Près de la moitié des patrons sont convaincus d’accorder suffisamment d’opportunités de formation, ce qui n’est confirmé que par un tiers des travailleurs. Un employeur sur deux assure encadrer suffisamment ses salariés, mais ils ne sont que 25% à le penser. La moitié des employeurs pense d’ailleurs que le personnel devrait consentir davantage d’efforts et prendre lui-même des initiatives en matière de formation et d’encadrement.

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