Coca-Cola va “assumer l’impact de ses activités”, assure Oxfam

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Coca-Cola a décidé de mettre en oeuvre une politique de “tolérance zéro” des accaparements de terres dans sa chaîne d’approvisionnement, indique ce vendredi Oxfam dans un communiqué de presse.

L’entreprise américaine s’est notamment engagée à respecter le principe de consentement libre, préalable et éclairé dans l’ensemble de ses activités ainsi que de rendre public les noms de ses trois principaux fournisseurs de sucre de canne.

Cette décision intervient à la suite d’une campagne d’Oxfam et d’une pétition en ligne qui a récolté plus de 215.000 signatures, se réjouit l’organisation. “Aujourd’hui, l’une des plus grandes entreprises au monde a accepté d’assumer l’impact de ses activités”, commente Stéphane Parmentier, responsable du plaidoyer sur l’accès à la terre d’Oxfam-Solidarité. “Son initiative aura un retentissement dans l’ensemble du secteur.”

Avec sa politique de “tolérance zéro” des accaparements de terres, Coca-Cola s’engage également à procéder à de grandes évaluations socio-environnementales de ses chaînes d’approvisionnement – notamment en Colombie, au Brésil, en Inde ou en Afrique du Sud – et à intervenir auprès des gouvernements afin de favoriser le développement de “pratiques foncières responsables”.

Oxfam espère ainsi que l’entreprise, premier acheteur mondial de sucre, contribuera au renforcement des normes du secteur pour prévenir les conflits fonciers qui chassent des agriculteurs de leurs terres.

Les promesses de Coca-Cola sont concrètes, mesurables et assorties de délais clairs, juge Oxfam. L’organisation ajoute néanmoins qu’elle suivra attentivement l’évolution du dossier pour s’assurer que l’entreprise “joigne le geste à la parole”.

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