Cercle de Lorraine : “C’est une non-affaire !” (Jourdain)

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Miguel Van Ackere, directeur en charge de l’horeca au Cercle de Lorraine, a été remercié par Stephan Jourdain un mois et demi avant l’inauguration du nouveau siège, dans l’Hôtel des Princes de Mérode à Bruxelles. Une décision “logique”, plaide l’administrateur délégué.

Miguel Van Ackere, “l’homme qui a lancé le David Lloyd en Belgique et qui avait été débauché pour prendre en main les rênes du Cercle voici quelques mois”, a été remercié mercredi midi par Stephan Jourdain, administrateur délégué du Cercle de Lorraine, a annoncé hier l’hebdomadaire satirique Père Ubu sur son site Internet. “Arrivé joyeusement au bureau fin de matinée, il s’est retrouvé quelques minutes plus tard sur le trottoir place Poelaert sans voiture et carte GSM”, relate l’hebdo.

Raison invoquée : l’incompatibilité d’humeur, indique encore le journal. “Tout semblait pourtant se dérouler à merveille, les travaux se terminent et Albert Michiels (Restauration Nouvelle) a pris en main le catering de l’événementiel (il a tout de même payé 650.000 euros pour l’affaire) et l’inauguration était prévue en septembre”, précise Père Ubu.

Jourdain : “Il ne s’agissait pas d’incompatibilité d’humeur !”

Suite à la publication de cette information sur notre site, Stephan Jourdain a souhaité réagir : “Tout d’abord, Miguel Van Ackere n’était pas directeur général mais directeur en charge de l’horeca. Il a démarré voici sept mois. Or, le 23 juin, nous avons effectivement signé une concession avec la société Restauration Nouvelle pour qu’elle s’occupe de l’horeca du Cercle. Elle a repris l’ensemble de l’équipe qui s’en chargeait jusqu’à présent, soit neuf ou dix personnes, à l’exception du directeur, puisqu’elle disposait déjà de l’encadrement nécessaire.”

Une semaine plus tard, soit le 30 juin, Stephan Jourdain remercie donc Miguel Van Ackere “à la fin de sa période d’essai. Il ne s’agissait pas d’incompatibilité d’humeur ! C’est vrai, son départ intervient peu de temps après son arrivée. Initialement, nous devions déménager à la fin de l’été 2011. Mais les choses se sont précipitées et, vu les différences de format et de possibilités entre l’ancien et le nouveau lieu, nous avons choisi de signer une concession avec un prestataire extérieur.”

V.D.

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