Les syndicats et les responsables de l’entreprise Caterpillar Belgium à Gosselies (Charleroi) se sont réunis mardi sans parvenir à dépasser le blocage qui la semaine dernière les avait empêchés de poursuivre plus en avant les discussions autour du plan social.
Les deux parties restent opposées sur le fait de lier ou non ces négociations avec celles autour des conditions de travail qui vaudront pour le personnel restant après la restructuration. “C’est la mode dans les grandes entreprises comme Caterpillar d’utiliser les négociations autour du plan social pour imposer de nouvelles conditions de travail mais les ouvriers ne veulent pas de cette façon de faire face au désastre social qu’ils vivent”, a affirmé mardi Ivan Del Percio, délégué FGTB.
Selon lui, au cours de la réunion de mardi, plus que d’associer les deux thèmes de discussions, la direction aurait même privilégié celui de la future organisation du travail.
La direction s’est défendue de vouloir exercer un chantage. “Ce que les responsables veulent, c’est avoir la certitude qu’au cours des discussions les deux parties parleront de la future organisation du travail”, a indiqué mardi le porte-parole de l’entreprise. Selon lui, si les modifications à apporter représentent un changement culturel, elles sont nécessaires pour assurer la survie du site. Il ne s’agit pas de toucher au salaire des travailleurs mais d’introduire davantage de flexibilité, a affirmé le porte-parole.
Les syndicats se réuniront mercredi matin pour décider de l’attitude à adopter.
