Les syndicats de Brussels Airlines ont formellement déposé un préavis de grève vendredi, comme ils l’avaient déjà annoncé jeudi soir. Des actions concrètes pourraient suivre à partir de la deuxième semaine de septembre, a précisé Olivier Van Camp, de la
FGTB.
La tentative de conciliation menée jeudi soir en compagnie d’un médiateur ayant échoué, les syndicats vont tenter par d’autres moyens de faire entendre leur voix concernant la charge de travail du personnel de cabine.
“Dans les sept jours qui viennent, nous laisserons les choses se décanter, même si des actions spontanées ne peuvent pas être exclues”, explique Olivier Van Camp. “Nous restons entre-temps tout à fait disposés à négocier.” Si aucun accord ne devait survenir, des actions pourraient suivre en deuxième semaine, entraînant la paralysie totale des avions de la compagnie. “Nous ne mènerons pas d’actions ‘symboliques'”, prévient en effet la FGTB. “Nous cherchons une solution depuis des semaines, mais la direction s’accroche à ses principes. Elle nous répète qu’elle a les pieds et poings liés par Lufthansa, la maison-mère.”
Le conflit qui oppose les trois syndicats à la direction concerne
la charge de travail des 1.200 travailleurs qui oeuvrent en tant que
personnel de cabine. Selon les syndicats, les schémas de vol sont
trop lourds et mettent dès lors en danger la sécurité du personnel.
