Brussels Airlines achemine les bagages vers les voyageurs

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Au troisième jour de grève, Brussels Airlines achemine les bagages en retard au domicile des passagers. Quand les grévistes ne font pas obstacles…

La compagnie aérienne Brussels Airlines confirme, par la voix de sa porte-parole, Wencke Lemmes, qu’elle a parfois du mal à accéder, ce mercredi, aux bagages pour les gérer elle-même, les placer dans les avions au départ, ou les amener aux passagers qui arrivent. Des travailleurs grévistes de la société Swissport, qui assurent habituellement le handling des avions de la compagnie, bloquent en effet l’accès. “Nous ne parvenons pas toujours à prendre les bagages qui ont été enregistrés pour les embarquer”, indique-t-elle.

Bagage de cabine de préférence, ou report de vol
Pour Brussels Airlines, la grève de Swissport constitue un souci majeur. La compagnie, qui opère 230 vols par jour, essaie de gérer la situation en dépêchant du personnel du siège de la compagnie pour assurer la gestion des bagages, le chargement et déchargement des avions. Mais n’arrive pas à assurer 100% du service, en raison des effectifs trop restreints autorisés à prester ces tâches et des blocages des grévistes. “Nous ne pouvons donc pas garantir aux passagers que tous les bagages seront embarqués. Nous recommandons donc de se limiter, si c’est possible, à des bagages de cabine, ou à reporter le vol, sans frais supplémentaire” continue la porte-parole.

Surtout ne pas venir chercher les valises à l’aéroport
La porte-parole de la compagnie aérienne ajoute une mise au point : pour les passagers qui sont arrivés et n’ont pas récupéré leurs bagages à leur atterrissage, il ne sert à rien de venir les jours suivants à l’aéroport pour les chercher, comme une rumeur l’indiquait. “Cela compliquerait les choses, ce serait ingérable. Dès que nous retrouvons les bagages, nous contactons les passagers et leur proposons de le leur envoyer, à leur domicile ou à l’adresse de leur choix” continue Wencke Lemmes. Les passagers qui arrivent sont invités à donner leurs coordonnées à des bornes, avec l’assistance du personnel de la compagnie, qui aide aussi les passagers des compagnies cousines Swiss ou Lufthansa.

Pas de dédommagement, mais… Wencke Lemmes rappelle que “selon la convention de Montréal, une grève est un cas de force majeure, la compagnie n’a pas l’obligation de dédommager les passagers. Mais nous assurons l’acheminement des bagages là où les passagers le souhaitent dès que nous les retrouvons.” La compagnie a recours à des sociétés de transport pour envoyer les bagages à leurs propriétaires. Elle envoie aussi, par avion cette fois, les bagages en transit qui sont restés bloqués à Zaventem.

Robert van Apeldoorn

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