Automatisation : 4 belges sur 10 craignent de perdre leur job. A tort ?

© Getty Images/iStockphoto

L’automatisation galopante au sein des entreprises inquiète de nombreux travailleurs belges. Quatre Belges sur dix craignent ainsi de voir leur fonction disparaître au cours des dix prochaines années. À tort ?

Aujourd’hui, l’automatisation croissante fait penser à une nouvelle “révolution industrielle”, elle nécessite de nombreux ajustements dans un rythme encore plus effréné. De nombreuses études, dont une récente émise par l’OCDE, montre que de nombreux emplois seront remplacés par des processus automatisés dans un avenir plus ou moins proche.

Ainsi, quatre Belges sur dix craignent de voir leur travail disparaître au cours des dix prochaines années en raison de l’automatisation croissante, selon une étude indépendante commandée par le cabinet de recrutement spécialisé Robert Half auprès de 1000 travailleurs belges.

Cependant, cette crainte n’est pas toujours justifiée. Le cabinet Robert Half a également sondé près de 200 entreprises belges et contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette automatisation des processus d’entreprise n’entraînera pas nécessairement des pertes d’emplois. Selon sept entreprises sur dix, l’automatisation ne conduira non pas à des pertes d’emplois, mais bien à une évolution des compétences requises.

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En conséquence, selon cette étude, davantage de recrutements permanents ou temporaires auront lieu. 29 % des entreprises interrogées prévoient de créer des postes permanents dans l’année à venir pour appuyer la mise en oeuvre de l’automatisation et 14 % opteront pour des postes temporaires. Près de la moitié des répondants (49 %) ont l’intention de conserver les fonctions existantes et de pourvoir aux postes vacants.

Ce contexte, avance le cabinet de recrutement, exige de la flexibilité et une formation continue tout au long de la carrière de la part des employés. Afin de garder une certaine sécurité d’emploi, sauter dans le train du numérique en marche semble un passage obligé, conseille un consultant de Robert Half.

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