Areva gèle des investissements dans son plan d’économies

© Reuters

Le groupe Areva, fleuron de la filière nucléaire française, a annoncé la suspension d’investissements en France, aux Etats-Unis et en Afrique, dans le cadre d’un vaste plan d’économies contesté par les syndicats de l’entreprise.

Les investissements qui devaient aboutir à des extensions de quatre sites français, dont l’usine de retraitement de La Hague (ouest), l’usine d’enrichissement d’Eagle Rock aux Etats-Unis et trois gisements africains de la société UraMin acquise en 2007, vont être gelés.

En Afrique, Areva suspend les investissements de mise en exploitation du gisement d’uranium de Bakouma en Centrafrique, de Trekkopje en Namibie, et de Ryst Kuil, en Afrique du Sud.

Ces gisements font partie d’UraMin, qui s’est révélé pour Areva un investissement désastreux, puisque la valeur de la société a été divisée par cinq depuis son acquisition.

Le géant nucléaire français Areva a adopté lundi un plan de chasse aux économies pour éponger de lourdes pertes et tirer les conséquences de Fukushima. Il s’agit de réaliser un milliard d’euros d’économies par an d’ici 2016 sur les coûts de fonctionnement, de revoir à la baisse d’un tiers les investissements et de réaliser pour plus d’1,2 milliard d’euros de cessions.

Selon le syndicat CGT, le premier de l’entreprise, ce plan stratégique doit se traduire par la suppression de 1.200 emplois en Allemagne et la perte de 1.200 postes en France l’an prochain, via le non-remplacement des départs naturels.

Areva emploie 48.000 personnes dans le monde dont la moitié en France.

Trends.be, avec Belga

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