ArcelorMittal va devoir céder des sites liégeois

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Le directeur général d’ArcelorMittal Manfred Van Vlierberghe a annoncé ce jeudi, lors d’une réunion d’information, qu’à la suite du rachat du site intégré d’Ilva en Italie, l’UE allait imposer au géant de l’acier de céder certains de ses sites, dont ceux de Liège, afin d’éviter une situation de monopole.

Un consortium mené par ArcelorMittal, l’italien Marcegaglia et la banque Intesa Sanpaolo avait été choisi en juin 2017 par le gouvernement italien pour reprendre le sidérurgiste Ilva pour 1,8 milliard d’euros. Un montant qui s’accompagnait de 2,4 milliards d’investissements pour relancer une société placée sous tutelle de l’Etat depuis 2015, Ilva possédant la plus grande aciérie d’Europe à Tarente.

Les syndicats ont été avertis, lors de cette réunion, que l’Union Européenne imposerait à ArcelorMittal de céder des sites ou des lignes afin que le géant de l’acier n’exerce pas le monopole sur certaines niches.

La direction du cluster Gand-Liège a dès lors annoncé que le site de Liège était pleinement concerné par la réflexion. D’après les syndicats, le site de Liège dans son ensemble ne sera pas cédé mais certaines lignes devraient l’être.

Dans la ligne de mire, les sites de peinture et d’Eurogal à Ramet ainsi que les lignes de galvanisation 4 et 5 à Flémalle. Cette dernière ligne arrivant presqu’à saturation puisqu’elle produit 500.000 tonnes alors que sa capacité maximale est de 600.000 tonnes, la direction a décidé de relancer le 21 juin prochain la ligne de galvanisation 4, ces deux lignes demeurant stratégiques pour les secteurs de l’automobile et de l’industrie.

La décision définitive sur le choix des sites ou des lignes devrait tomber fin mai.

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