ArcelorMittal : retour au travail pour les ouvriers de Châtelet

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Les syndicats triomphent : toutes leurs revendications ont été acceptées par la direction, notamment l’enveloppe financière destinée à relever les conditions salariales de l’ensemble des ouvriers. Ceux-ci ont donc, fort logiquement, voté la reprise du travail.

Les ouvriers d’ArcelorMittal Châtelet ont – sans surprise – accepté lundi matin le projet d’accord que leurs syndicats avaient négocié la veille avec la direction. Le texte reprend, selon les syndicats, l’ensemble des revendications qu’ils ont portées. Il leur accorde surtout l’enveloppe financière désirée pour relever les conditions salariales de l’ensemble des ouvriers du site de Châtelet.

Le travail a repris à l’issue de l’assemblée générale. Selon les syndicats, la direction a fini par céder suite au nouveau refus opposé vendredi à la dernière version du projet d’accord. Les responsables du site ont alors revu leurs positions et ont accepté de valider les revendications des ouvriers, a affirmé Eric Bonjean, délégué principal FGTB.

Pour rappel, les ouvriers avaient réclamé une revalorisation salariale pour compenser les pertes de salaires dont ils ont été victimes voici plusieurs mois suite à l’adoption, en temps de crise, d’une nouvelle organisation de travail. Ils portaient cette revendication avant la constitution dans quelques mois d’une spin-off couvrant l’ensemble des activités inox du groupe ArcelorMittal.

Au terme de l’assemblée générale de lundi matin, le travail a repris sur le site, après 21 jours de grève. La production devrait recommencer dès lundi soir.

La direction d’ArcelorMittal Châtelet satisfaite de l’accord conclu

La direction d’ArcelorMittal Châtelet s’est réjouie lundi, dans un communiqué, de l’accord qu’elle a pu conclure avec les syndicats actifs sur le site après près de trois semaines de grève.

Les responsables du site ont insisté sur certains volets de l’accord : les revalorisations salariales, souhaitées pour compenser la perte du pouvoir d’achat des travailleurs, ainsi que le plan d’embauches, qui prévoit l’engagement prochain de plusieurs intérimaires.

Les montants investis dans ces mesures n’ont pas été communiqués. Les deux parties ont préféré rester discrètes sur le sujet.

Trends.be, avec Belga

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