ArcelorMittal n’envisage pas (encore) la réouverture du haut-fourneau 6

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La relance du deuxième haut-fourneau liégeois d’ArcelorMittal, le haut-fourneau 6, situé à Seraing, n’est pas envisagée pour l’instant, a indiqué le porte-parole d’ArcelorMittal, Etienne Botton, à l’issue de la réunion de négociations mercredi.

Le HF6 a été arrêté une première fois en avril 2005 avant d’être relancé en février 2008. En octobre 2008, la crise a frappé et le HF6 a de nouveau dû être fermé. La durée annoncée était de trois mois avant de passer à “indéterminée”. En mai 2009, l’autre haut-fourneau, le HFB d’Ougrée, a été mis sous cocon, comme annoncé en 2003 par la direction, provoquant une mise à l’arrêt total de la phase à chaud liégeoise.

Le HFB sera relancé dans “six à huit semaines”, a annoncé la direction lundi, expliquant que la demande mondiale en tôle était en hausse. Un accord social est intervenu entre direction et syndicats dans la nuit de mercredi à jeudi et plus rien ne bloque donc cette relance, qui entraîne la création d’un millier d’emplois (dont 600 sur le site de l’entreprise) dans le bassin liégeois.

La réouverture du haut-fourneau 6 n’est cependant pas à l’ordre du jour, a remarqué la direction d’ArcelorMittal dans la nuit de mercredi à jeudi. “On n’en parle pas pour l’instant, a commenté Etienne Botton. Les stocks sont bas et la demande d’acier reprend mais on est encore bien loin des volumes atteints avant la crise.”

ArcelorMittal: accord entre syndicats et direction pour la relance du HFB

La direction d’ArcelorMittal et les syndicats sont donc parvenus, jeudi vers 1 h 30, à un accord fixant les conditions sociales de la relance du haut-fourneau B d’Ougrée. L’accord prévoit notamment la transformation de 101 contrats à durée déterminée (CDD) en contrats à durée indéterminée (CDI).

Au total, 583 personnes seront nécessaires pour faire tourner la phase liquide. L’accord prévoit que 363 travailleurs seront recrutés en interne, principalement dans la phase à froid. De nombreux travailleurs avaient en effet été transférés vers le “froid” lors de l’arrêt de la phase à chaud. Les 220 autres personnes seront des cotraitants déjà actifs sur le site.

Le remplacement des travailleurs du “froid” était au centre des négociations. L’accord prévoit finalement qu’un appel sera fait aux sous-traitants ou aux intérimaires; que la structure pourra être adaptée, que des fonctions pourront être externalisées, ou qu’un appel soit fait à des prépensionnables.

Trends.be, avec Belga

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