ArcelorMittal : le gouvernement wallon rencontrera les syndicats le 25 septembre

© Image Globe

Les principaux ministres du gouvernement wallon rencontreront les syndicats d’ArcelorMittal mardi matin, a-t-on appris jeudi.

Aucune information n’était encore disponible en revanche à propos d’une réunion entre l’exécutif régional et la direction du groupe sidérurgique. Le gouvernement réuni en comité restreint mercredi matin a examiné le dossier ArcelorMittal. Il a entendu le rapport de l’expert qu’il a mandaté pour étudier la viabilité financière du plan syndical déposé au mois de juillet et visant à maintenir une sidérurgie intégrée à Liège. Il devait poursuivre l’examen de cette question ce jeudi.

L’hypothèse de faire du site liégeois un petit sidérurgiste indépendant impliquerait un investissement avoisinant le milliard d’euros étalé sur plusieurs années, selon des informations circulant depuis mercredi.

Mercredi, la CSC-Métal a pressé le gouvernement wallon de se prononcer sur ce point.

Une réunion de conciliation était planifiée à Seraing ce jeudi matin. La direction d’ArcelorMittal et les organisations syndicales se sont retrouvées sous l’égide du conciliateur social, Michel Preud’homme, après l’annonce par la direction du retrait de l’investissement de 138 millions d’euros dans la phase à froid.

Le gouvernement wallon multiplie ses efforts

Interpellé par courrier par la FGTB et le SETCa à propos de la situation d’ArcelorMittal, le Premier ministre Elio Di Rupo a répondu par la même voie aux syndicats. “Le gouvernement wallon multiplie les efforts dans le cadre de ce dossier”, a-t-il notamment affirmé.

“Comme vous l’indiquez, le dossier ArcelorMittal connaît un nouveau développement dramatique suite aux informations récentes sur le nombre d’emplois menacés et sur l’abandon d’investissements nécessaires à la pérennisation de l’activité”, a souligné Elio Di Rupo.

“Ces annonces accroissent les incertitudes qui étaient déjà fortes depuis qu’ArcelorMittal a fait part de son intention de fermer la phase à chaud. Je comprends parfaitement le désarroi des travailleurs, leur colère mais aussi leur détermination à tout mettre en oeuvre pour maintenir l’activité sidérurgique”.

Rappelant qu’une conciliation sociale a été demandée par la ministre de l’Emploi, le Premier ministre insiste encore sur la reprise du dialogue social entre les travailleurs et la direction de l’entreprise.

“Le gouvernement wallon multiplie les efforts dans le cadre de ce dossier”, a ajouté Elio Di Rupo. “Par des contacts étroits avec celui-ci, je suis extrêmement attentif à tous les développements de la situation. Dès lors que son intervention serait jugée nécessaire, le gouvernement fédéral accompagnera les efforts du gouvernement wallon”, a-t-il poursuivi.

Francis Gomez, président de la MWB-FGTB Liège-Luxembourg, et Egidio Di Panfilo, secrétaire général SETCa Liège, avaient écrit au Premier ministre pour “appeler le monde politique à prendre ses responsabilités” et à faire respecter la loi Renault.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content