Après les pièges à l’emploi, les “pièges des congés” ?

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Un 4/5e ajouté à un congé parental et à une prime attribuée par la Flandre ne représente qu’une perte salariale de 1 % à 4 %, a notamment chiffré la FEB, qui n’hésite pas à parler de “piège des congés”.

Après les pièges à l’emploi, par lesquels une certaine partie de la population active est encouragée à ne pas travailler, ce sont les “pièges aux congés” qui menacent, avertit la Fédération des entreprises de Belgique dans son Livret statistique publié mardi .

Ainsi, le patronat belge constate que pour un salaire médian de 2.500 euros brut par mois, le travail à 4/5e temps ne représente quasiment aucune différence en terme de salaire net. Un 4/5e ajouté à un congé parental et à une prime attribuée par la Flandre ne représente en effet qu’une perte salariale de 1 % à 4 %. Et un 4/5e ajouté à un crédit-temps fait baisser le salaire net de 5 % à 7 %.

“Pour pas mal de parents célibataires ou cohabitants, le travail à temps partiel est presque aussi lucratif que le travail à temps plein, écrit notamment la FEB dans son Livret. Et si l’on tient compte du coût de la garde des enfants, le système du 4/5e apparaît encore plus attrayant. Mais budgétairement (750 millions d’euros en 2009) et d’un point de vue organisationnel, les limites ont été atteintes. Avec les déficits de plus en plus importants de la Sécurité sociale, on peut se demander si le travail à temps partiel peut encore être soutenu financièrement.”

Trends.be, avec Belga

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