ANA tire un bilan positif après un an de présence à Brussels Airport

© Belga

La compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA), partenaire du Comité olympique belge (COIB) pour les Jeux de Tokyo en 2020, a tiré mardi un bilan positif de sa première année de présence à Brussels Airport.

La liaison quotidienne entre Bruxelles et Tokyo Narita opérée par ANA, lancé en octobre 2015, constituait la première ligne directe entre la Belgique et le Japon depuis 15 ans.

La compagnie a transporté en un an 37.099 passagers vers la capitale nippone et 38.226 dans l’autre sens. Le trafic a évidemment subi l’impact des attentats du 22 mars mais la situation s’est vite rétablie puisqu’un pic a été atteint en juin 2016, s’est réjoui mardi, lors d’une conférence de presse, Akira Nakamura, vice-président d’ANA pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Le mois dernier, la taux de remplissage de la liaison atteignait 80%.

“Le nombre de voyageurs japonais en Europe est en baisse”, reconnait M. Nakamaura. “Mais cette diminution est en partie compensée par la clientèle affaires et la croissance du nombre de touristes européens qui visitent le Japon.” Le vice-président souligne également que les efforts de la Belgique pour redorer son blason après les attentats, et notamment des agences touristiques régionales, commencent à porter leurs fruits. Le tapis de fleurs de la Grand-Place, qui a mis à l’honneur des artistes nippons en août dernier, a ainsi suscité des échos très positifs dans son pays, affirme-t-il.

ANA apprécie particulièrement Brussels Airport pour sa “taille moyenne” qui offre des facilités en termes de connectivité, notamment vers le sud de l’Europe, les autres destinations directes de la compagnie étant Paris, Londres et l’Allemagne (Dusseldorf, Munich, Francfort). Le potentiel cargo, notamment concernant l’industrie pharmaceutique, et la clientèle affaires, encouragée par les liens croissants entre le Japon et l’UE, constituent également des atouts importants, a souligné M. Nakamura.

Un tiers des voyageurs venus d’Asie depuis le lancement de la ligne étaient en transit vers une autre destination européenne. Les plus populaires parmi celles-ci ont été Londres Heathrow (12,1%), Barcelone (8,4%) et Genève (8,1%).

Pour ceux de plus en plus nombreux qui font le trajet inverse – 96.500 Belges en 2015, et une croissance de 21,6% au premier semestre 2016 -, All Nippon Airways met entre autres en avant sa capacité à faire découvrir d’autres régions que les grandes villes – qui sont encore privilégiées par une majorité de touristes pour l’instant – grâce à l’étendue de son réseau national.

Le Japon, dont l’attrait s’était effondré à la suite du tremblement de terre de Fukushima et de ses conséquences, à 6,2 millions de touristes internationaux en 2011, en a accueilli 19,7 millions en 2015 et en vise 40 millions en 2020, année où il accueillera les Jeux Olympiques, un an après la Coupe du Monde de rugby.

“Nous avons effectivement connu un effondrement dans les mois qui ont suivi le séisme mais nous enregistrons depuis une croissance stable de 20% par an et dépassons désormais largement le niveau d’avant la catastrophe”, se réjouit Moriyuki Taenamura, directeur général France et Benelux de la compagnie.

Le COIB, de son côté, se félicite d’avoir récemment conclu un partenariat avec la compagnie en vue des Jeux de Tokyo. Le comité a été séduit par le confort et la flexibilité qu’offrent des vols directs et quotidiens vers la capitale nippone, ainsi que par la large capacité business d’ANA, un argument important pour les partenaires commerciaux. “Nous avions un accord commercial avec Swiss pour les Jeux de Rio mais il n’y avait que deux vols par semaine et les offres en matière de bagages, un élément important pour les sportifs, était moindre”, commente Philippe Vander Putten, le CEO du COIB. All Nippon Airways y voit quant à elle une opportunité d’améliorer sa visibilité, qui est – de son propre aveu – encore limitée en Belgique.

Partner Content