Alcatel-Lucent: plusieurs dizaines d’emplois seraient menacés à Anvers

La restructuration annoncée mardi par l’équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent pourrait se traduire par la perte de plusieurs dizaines d’emplois en Belgique, sur le site anversois du groupe, a-t-on appris de sources syndicales.

“Quelques dizaines de postes disparaîtraient dans les services de soutien comme les ressources humaines et les finances. On ne sait pas encore précisément ce que cela signifie pour les travailleurs concernés. La restructuration est en effet étalée sur deux ans et entre-temps de nouvelles fonctions seront créées”, a expliqué Peggy Schuermans, du syndicat chrétien, à l’issue d’un conseil d’entreprise. L’objectif serait d’éviter tout licenciement sec. Aucune procédure de licenciement collectif n’est prévue, vu l’ampleur des réductions de postes envisagées. Les syndicats ont en outre appris mercredi que le site d’Anvers restera important pour le groupe, indique Eric Vuchelen, du syndicat libéral.

Selon plusieurs délégués syndicaux ayant participé au conseil d’entreprise à Anvers, le second site belge de l’équipementier franco-américain, à Namur, n’est pas concerné par les pertes d’emploi. La majeure partie des quelque 1.500 emplois du groupe en Belgique est située à Anvers.

Le direction de l’équipementier franco-américain a présenté mardi un projet de réduction nette de 10.000 postes dans le monde, dont 900 en France, d’ici fin 2015. Via un plan baptisé “Shift”, le groupe entend se transformer et retrouver “le chemin de la rentabilité” via un programme de réductions de ses coûts fixes d’un milliard d’euros en 2015, soit plus de 15% de ses coûts fixes.

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