Aides pour Opel : les Länder prêts à mettre la main à la poche

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Quoi qu’il arrive, les Etats régionaux allemands abritant des usines d’Opel s’acquitteront de leur quote-part dans l’aide initialement prévue par le gouvernement allemand et finalement refusée, soit 500 millions d’euros environ. Ils pourraient même fournir un effort supplémentaire…

Les Etats régionaux allemands abritant des usines d’Opel se sont engagés jeudi à accorder au constructeur automobile en pleine restructuration des garanties de crédit, a déclaré la chancelière Angela Merkel, au lendemain du refus par l’Etat fédéral d’en faire autant.

“Aujourd’hui, nous nous sommes demandés si les Länder étaient en mesure de fournir des garanties de crédit et il est apparu clairement qu’ils le pouvaient – ils l’ont dit eux-mêmes”, a-t-elle affirmé lors d’une conférence de presse après une rencontre avec les chefs de gouvernement des Etats régionaux allemands. Quatre d’entre eux abritent des usines Opel : la Hesse, la Rhénanie du Nord-Westphalie, la Thuringe et la Rhénanie-Palatinat.

La chancelière a également indiqué que “la possibilité de toucher des aides à la recherche et développement” existait toujours pour Opel. Cela pourrait prendre la forme d’aides à la recherche sur une voiture peu polluante. Mais “je ne peux pas faire de promesse”, a-t-elle prévenu.

Les Länder devaient, selon un plan initial, contribuer à hauteur d’environ 500 millions d’euros à des garanties de crédit de 1,1 milliard d’euros réclamées à l’Allemagne par la filiale de General Motors. Kurt Beck, chef de gouvernement de Rhénanie-Palatinat, a déclaré que les Etats concernés s’acquitteraient au moins de cette quote-part, et laissé entendre qu’ils pourraient même fournir un effort supplémentaire.

GM réclame un total de 1,8 milliard d’euros d’aides publiques aux gouvernements européens sous forme de garanties de crédit.

Trends.be, avec Belga

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