Ahmed Laaouej: “Ce n’est plus jobs, jobs, jobs, c’est trou, trou, trou”

Ahmed Laaouej (PS) © BELGA/Nicolas Maeterlinck

“Le tax shift accordé au grand patronat conduit à une impasse budgétaire. Le gouvernement n’hésitera pas à combler l’aggravation du déficit par de nouveaux sacrifices. On n’échappera pas à des mesures additionnelles”, a estimé mardi le député PS Ahmed Laaouej faisant écho à la lecture qu’il donne du dernier rapport du Bureau du plan.

“Ce n’est plus jobs, jobs, jobs, c’est trou, trou, trou”, constate le député PS.

Le Bureau du plan prévoit une aggravation du déficit structurel à partir de 2019, dernière année de législature, au cours de laquelle le gouvernement s’est engagé à renouer avec l’équilibre. “La facture s’alourdit”, constate Ahmed Laaouej alors qu’après avoir baissé de 2,6% à 1,9 % du PIB de 2016 à 2018, le déficit devrait remonter à 2,1% en 2019. Il faudra 9,1 milliards d’euros pour combler le trou, souligne le Bureau du plan. “Cela va même au-delà des 8 milliards de la Banque nationale”, relève le député socialiste. Le déficit passerait même à 2,3% entre 2020 et 2022.

Selon le député, on ne trouve pas trace de l’effet retour annoncé par la majorité. “Il y a un affaiblissement des recettes fiscales, ce n’est pas le signe d’une politique budgétaire vertueuse, c’est inquiétant”, précise-t-il.

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