Agoria plaide pour le maintien de deux centrales nucléaires après 2025

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Les fédérations des industries technologique (Agoria) et chimique (essenscia) ainsi que la fédération des grands consommateurs industriels (Febeliec) plaident pour le maintien d’au moins deux centrales nucléaires en 2025.

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“Maintenir le calendrier actuel pour une sortie complète du nucléaire d’ici 2025 rendrait le surcoût d’un système énergétique, avec une part croissante d’énergie durable, inutilement élevé pour les entreprises et les ménages”, estiment dans un communiqué commun les responsables des trois fédérations.

Ces derniers réagissent à la récente étude d’Elia sur l’approvisionnement énergétique. Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en Belgique pointait notamment que la sortie du nucléaire prévue pour 2025 impliquerait une capacité de production supplémentaire d’au moins 3,6 GW.

Agoria, essenscia et Febeliec plaident en faveur d’une sortie du nucléaire “plus étalée dans le temps et du maintien en service d’au moins deux centrales après 2025. De plus, l’énergie nucléaire entraîne beaucoup moins de rejets de CO2 que les centrales au gaz et garantit la sécurité et la stabilité de l’approvisionnement”.

“L’industrie insiste pour que le gouvernement prenne rapidement une décision définitive concernant les centrales nucléaires portant aussi bien sur la sécurité d’approvisionnement que sur un prix abordable et les émissions de CO2 du parc.”

De son côté, Greenpeace estime que les arguments des grands consommateurs “ne tiennent pas la route” et que le coût d’une prolongation de certaines réacteurs “sera probablement plus élevé que ce qu’Elia a estimé”. “De plus, Febeliec déforme les chiffres de l’étude d’Elia. Le coût supplémentaire d’un scénario à base d’énergie renouvelable est négligeable: tout au plus 1% pour les ménages et 3,5% pour le prix de gros, et non 20%”, souligne encore l’ONG.

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