Accord social chez Randstad: 114 emplois maximum seront supprimés

© Gerard Stolk (via Flickr)

Les syndicats et les trois entités belges du groupe Randstad ont signé jeudi soir une convention collective de travail (CCT). Finalement, ce seront 114 collaborateurs au maximum – au lieu de 165 – qui devront quitter, cette année encore, le groupe.

Les syndicats et les trois entités belges du groupe Randstad ont signé jeudi soir une convention collective de travail (CCT) portant sur le plan social lié à la restructuration annoncée en juin dernier. Finalement, ce seront 114 collaborateurs au maximum – au lieu de 165 – qui devront quitter, cette année encore, le groupe spécialisé dans les services de ressources humaines. “Ce nombre de 114, c’est le nombre de personnes qui devront quitter le groupe. Nous allons voir qui est intéressé par un départ volontaire avant que le nombre de licenciement ne soit déterminé, a expliqué Robert Veekman (CNE).

Selon le front commun syndical, l’accord conclu prévoit notamment une amélioration des préavis, une prime complémentaire et une prime pour licenciement collectif. Une prime d’ancienneté, des mesures d’outplacement et des départs volontaires sont également prévus.

“L’objectif de la restructuration était d’alléger la structure managériale et d’aboutir à un service center intégré moins étendu. Un objectif atteint grâce à l’accord qui a été conclu”, a de son côté précisé Randstad dans un communiqué.

Le 19 juin dernier, invoquant l’instabilité de la conjoncture économique, le groupe avait annoncé une réorganisation qui devait coûter 165 emplois sur les 1.957 que compte la société en Belgique. Concrètement, le groupe compte regrouper B-Bridge et les centres de services de Randstad et de Tempo-Team en un seul centre de services.

Finalement, ce sont 114 travailleurs au maximum – principalement au sein du management et des fonctions de soutien – qui devront quitter l’entreprise avant la fin de l’année. Ces derniers “pourront compter sur un large soutien dans leur recherche d’un nouvel emploi”, a conclu Randstad qui prévoit des coûts de restructuration d’un montant de 24 millions d’euros. Parallèlement, la réorganisation doit permettre une économie annuelle de quelque 16 millions d’euros.

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