A peine 65 voitures de société sur 100.000 échangées contre une allocation de mobilité

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La réglementation ‘cash for car’, grâce à laquelle les travailleurs peuvent échanger leur voiture de société contre une indemnité moins imposée fiscalement, n’arrive visiblement pas à séduire. Depuis l’introduction de la mesure le 1er janvier 2018, à peine 0,065% des véhicules fournis par les entreprises ont ainsi été convertis en montant en cash, selon des statistiques publiées jeudi par la société de ressources humaines Acerta.

Il faudra à présent voir quel sera l’impact du budget mobilité, sur lequel la séance plénière de la Chambre se penche ce jeudi. Les travailleurs qui disposent d’une voiture de société ou qui entrent en ligne de compte pour un tel avantage extra-légal mais qui optent pour cette solution pourront profiter d’un budget grâce auquel ils pourront eux-mêmes décider comment l’utiliser pour leurs trajets domicile-travail.

Ils auront ainsi le choix entre une voiture de société plus respectueuse de l’environnement ou d’opter pour des moyens de transport alternatifs et durables. S’il reste encore de l’argent en trop, il leur sera remboursé.

“Le règlement ‘cash for car’ était plutôt une histoire du tout ou rien: le travailleur reçoit du cash et il doit ensuite organiser toute sa mobilité, en ce compris les trajets vers son lieu de travail. Comparé à cela, le budget mobilité est une mesure plus avancée”, analyse Dirk Wijns, directeur d’Acerta Consult.

“Si les employeurs peuvent et veulent en effet proposer une voiture moins polluante en CO2 aux employés qui utilisent ce budget mobilité, cette solution aura alors plus de succès que le ‘cash for car'”, prédit-il.

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