A la recherche du niobium

© Image Globe / LUCAS DOLEGA

Deux sociétés russes, associées à une entreprise locale, la Société minière du Kivu (Somikivu), ont relancé début août l’activité dans deux mines de pyrochlore, le minerai fournissant le niobium, un métal rare, a rapporté jeudi le journal congolais ‘Le Potentiel’, citant le site spécialisé Africa mining intelligence.

“Les Russes prennent possession du niobium de la RDC”, écrit le quotidien pour expliquer que les sociétés russes KZF et Conrus sont parvenues à un accord pour l’exploitation du niobium localisé dans la partie est de la République démocratique du Congo.

Ils ont relancé début août l’activité dans les mines de pyrochlore de Lueshe 1 et Lueshe 2, situées à Rutshuru, à quelque 200 km de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Selon ‘Le Potentiel’, le groupe minier russe Rosspessplav agit à travers ses deux filiales KZF (de droit russe) et CONRUS (de droit congolais), qui ont acheté en septembre dernier 10% des actions de la société minière d’économie mixte Somikivu – dont le reste du capital est détenu par une société allemande (70%) et par l’Etat congolais (20%). C’était le premier investissement russe dans l’industrie minière en RDC.

L’exploitation de la mine de Lueshe – et plus particulièrement de sa concession 192 – fait l’objet d’un litige entre Somikivu et l’entreprise allemande Krall Metal Congo. En avril dernier, le procureur général de la République, Flory Kabange, avait reconnu Somikivu comme seul titulaire du droit exclusif sur le périmètre minier de Lueshe.

Le niobium est un métal rare essentiel au façonnage d’un acier de haut niveau pour l’aéronautique, les équipements de centrales électriques, les bâtiments et les automobiles, ainsi que la joaillerie et les pipelines.

Trends.be avec Belga

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