400 millions d’euros pour fermer Opel Anvers

© Belga

General Motors a chiffré le coût de la fermeture d’Opel Anvers à 400 millions d’euros. Une tuile pour Nick Reilly, patron d’Opel, qui s’attend à ce qu’environ un million de voitures Opel et Vauxhall soient vendues cette année, soit un sixième de moins qu’en 2009.

General Motors estime par ailleurs le coût de la fermeture de l’usine Opel d’Anvers à 400 millions d’euros, une estimation basée sur les 2.600 emplois supprimés. Une partie des travailleurs doit quitter l’entreprise pour la fin du mois de juin, selon le plan social qui a été approuvé. Les syndicats et le gouvernement flamand recherchent parallèlement un repreneur pour l’usine.

Une tuile de plus pour Nick Reilly, patron d’Opel, qui s’attend au même moment à ce qu’environ un million de voitures Opel et Vauxhall soient vendues cette année, soit un sixième de moins qu’en 2009, a-t-il indiqué lundi dans le journal allemand Der Tagesspiegel. En janvier, au cours du Salon de l’auto de Detroit, le même Reilly avait indiqué tenir compte du recul de 0 % à 5 % des ventes de voitures, lesquelles se sont chiffrées à 1,2 million pour 2009.

Klaus Franz, président du conseil d’entreprise européen d’Opel, avoue son incompréhension : “Je ne comprends pas pourquoi Nick Reilly revoit les prévisions de vente pour 2010 à la baisse et dresse une image pessimiste !” Selon lui, cette image ne correspond pas aux chiffres de production actuels et aux équipes supplémentaires mises en place dans les usines du groupe.

Opel Anvers : le fonds européen d’ajustement à la mondialisation sera sollicité

[UPDATE] Kris Peeters, ministre-président flamand (CD&V), a annoncé hier lundi, à l’issue d’une réunion du groupe de travail Opel, que les autorités belges solliciteraient le fonds européen d’ajustement à la globalisation pour les travailleurs d’Opel Anvers. Créé en 2005, ce fonds a pour mission d’aider la reconversion professionnelle de travailleurs victimes de la mondialisation de l’économie.

Le groupe de travail Opel, composé des syndicats, de la direction de l’usine, de la fédération Agoria, de représentants du gouvernement flamand et fédéral, a également demandé à ce que GM Europe expose ses initiatives pour trouver des investisseurs. Il souhaite à cette fin qu’un document soit rédigé pour trouver de nouveaux investisseurs pour l’usine.

Jusqu’à présent, 16 candidats investisseurs, dont certains actifs dans l’automobile, se sont manifestés, mais leur sérieux n’est pas égal, a précisé Kris Peeters. L’entreprise a jusqu’à septembre 2010 pour trouver des investisseurs.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content