170 postes menacés chez GSK

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170 postes en Belgique sont menacés de disparition au sein de la société GlaxoSmithKline (GSK). C’est ce qu’a annoncé la direction ce mercredi aux représentants du personnel lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire. En cause: l’acquisition de la division vaccins de Novartis qui crée des doublons au sein des cadres dans la recherche et le développement.

Au terme d’un conseil d’entreprise extraordinaire organisé mercredi, la direction de GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé aux représentants du personnel que l’acquisition de la division vaccins de Novartis, réalisée en mars dernier, pourrait potentiellement mener à une réduction sur deux ans de 170 postes en Belgique, où sont employées environ 8.900 personnes.

Ce sont des emplois de cadre, principalement dans la recherche et développement, qui sont touchés par la réorganisation des structures annoncée mercredi. La volonté de la direction est d’éviter les fonctions qui font double emploi.

“En mars 2015, GSK a fait l’acquisition des vaccins de Novartis, ce qui permet de renforcer notre position de leader mondial. Suite à cette transaction, nous avons procédé à une analyse de notre organisation en vue de lui assurer une structure optimale, en démantelant les infrastructures et les fonctions faisant double emploi, et en réduisant les coûts de manière à maintenir le succès continu, tant actuel que futur, de notre activité vaccins”, indique la direction dans un communiqué.

GSK précise que le site de Rixensart a été confirmé comme l’un des trois centres mondiaux de recherches et développement du groupe en ce qui concerne les vaccins. Et la direction affirme qu’elle mettra tout en oeuvre pour minimiser les pertes d’emploi. Des reclassements dans de nouvelles fonctions pour les personnes qui seront écartées de leur poste sont notamment envisagés.

Eviter les licenciements secs

Après cette annonce faite mercredi, les syndicats annoncent qu’ils se montreront vigilants. La direction a indiqué que 170 postes de cadres pourraient être supprimés sur deux ans. Mais elle a annoncé dans le même temps la création de nouveaux emplois et des mesures d’aide au reclassement pour les personnes touchées. Côté syndical, on espère que la restructuration annoncée pourra se concrétiser sans licenciements secs.

“Ces derniers jours, des rumeurs alarmistes circulaient et elles ont généré beaucoup de stress. Au conseil d’entreprise de mercredi, qui s’est déroulé dans un climat de dialogue, la direction a indiqué que 340 cadres pourraient être impactés mais que 280 nouveaux postes de cadre seraient aussi créés. Elle estime que 50% des cadres concernés pourraient ainsi être redéployés, ce qui donne une suppression potentielle de 170 postes en deux ans. Pour ceux-là, la direction veut limiter l’impact en proposant un package pour les départs volontaires, et en utilisant le temps partiel”, détaille le délégué SETCa Ludovic Calonne.

La volonté est donc d’éviter les licenciements secs et les syndicats espèrent que cela sera possible. Ils affirment qu’ils se montreront vigilants sur cette question, tout en rappelant que les “packages” pour favoriser les départs volontaires sont fixés via un accord bilatéral entre la direction et le cadre qui souhaite en bénéficier.

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