Wash & Web, le salon-lavoir du 3e millénaire

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Les points forts des laveries automatiques Wash & Web ? Un cadre design et une ambiance Internet. Notamment.

Les points forts de Wash & Web ? Un cadre design et une ambiance Internet. Consultante indépendante en marketing urbain, Marie-Amandine Journoud (30 ans) a peaufiné ce concept à la suite de son expérience personnelle : “Mon diplôme d’urbaniste en poche, je suis arrivée à Bruxelles voici six ans pour effectuer un stage de fin d’études. Sans machine à laver, je passais mes dimanches dans les laveries.”

Interpellée par l’équipement obsolète, une ambiance un peu sinistre et le profil de la clientèle (vieux étudiants et jeunes actifs célibataires), elle décide d’y insuffler un peu de modernité. Côté déco, les néons un peu glauques disparaissent au profit d’un éclairage indirect LED. Les machines, ultramodernes, portent des prénoms féminins : Simone, Thérèse, Martine, Blanche et Bertha. Un clin d’oeil aux lavandières du passé.

Un bar placé le long de la vitrine et des tabourets design invitent les clients à s’y installer avec leur ordinateur portable pour travailler – le Wi-Fi est offert – ou faire des rencontres. Le site Web permet de vérifier à distance si des machines sont disponibles ainsi que l’état d’avancement de la lessive. A la fin du cycle, on est prévenu par e-mail.

Accompagnée par Solvay Entrepreneurs et Atrium, Marie-Amandine Journoud a monté son projet en un an. L’objectif ? Développer, d’ici 2012, une chaîne d’une quinzaine de laveries implantées en Belgique et dans le nord de la France.

Barbara Witkowska

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