Quelle est la force de la marque Kevin Van Der Perren ?

Chaque marque a une identité, une image et un impact sur le monde extérieur qui lui sont propres. Il s’agit des trois thèmes exploités par le jeu de personal branding BrandNewYou, auquel nous nous sommes prêtés avec le patineur artistique Kevin Van Der Perren (27 ans).

Pouvez-vous présenter l’un de vos succès personnels ? Quelles qualités et quels talents avez-vous déployés à cette occasion ?

Kevin Van Der Perren: Mon plus grand succès est la médaille de bronze que j’ai remportée au Championnat du monde de 2009. Cette victoire était le fruit de ma persévérance. Un an plus tôt, j’avais subi une opération à la hanche, et j’étais de nouveau tombé deux jours avant le début du championnat. J’ai envisagé de renoncer, mais dans ma famille, on ne s’avoue pas facilement vaincu. Quand on veut quelque chose, on se démène.

Quels sont les sentiments que vous rechignez à accepter en vous ?

Kevin Van Der Perren : Je m’emporte très facilement et je perds mon sang-froid, surtout pendant les entraînements. Quand je rate une pirouette, il m’arrive de crier ou de donner un coup dans la balustrade. En compétition, je dois évidemment me contenir.
Quel produit (existant) vous correspond parfaitement ?
Kevin Van Der Perren : C’est une question difficile. Je ne préfère pas une marque à une autre. Les produits doivent surtout être pratiques.

A votre avis, qu’est-ce que les autres apprécient le plus en vous ? Et vous ?

Kevin Van Der Perren : Je ne me soucie pas de mon image de marque. Je patine pour moi, parce que j’aime ça. Ma priorité, c’est de réaliser de bons résultats. Ce que j’apprécie le plus en moi, c’est ma persévérance : je continue tant que je n’y suis pas arrivé. Je ne me résigne pas face à un obstacle. Heureusement, je sais qu’un mauvais entraînement est souvent suivi par un bon.

Imaginez que vous briefiez un dessinateur pour votre logo personnel. Quels sentiments voudrez-vous faire passer ? Quel style choisirez-vous ?

Kevin Van Der Perren : J’ai une préférence pour les couleurs, en particulier le rouge et le noir, comme les costumes que je porte en patinant. Je veux un logo moderne, sportif et jeune. Je n’aime pas le style classique. Le logo devrait surtout dégager de l’énergie.

Où vous situez-vous dans le groupe ? Au centre ou à la périphérie ? Pourquoi ?

Kevin Van Der Perren : A la périphérie, parce que le centre est trop animé pour moi. Mais pas en dehors du groupe non plus. Je tente toujours de rester le plus possible dans le coup.

Imaginons que vous rencontriez un médium capable de vous mettre en contact avec une personne décédée. Qui choisiriez-vous ?

Kevin Van Der Perren : J’ai perdu une amie proche l’été dernier : Jannie Polmans. Elle m’a tout appris. Elle m’a bien fait comprendre qu’il faut s’en remettre le plus possible à soi-même quand on veut atteindre un objectif. Je me demande parfois ce qu’elle m’aurait dit, quels choix elle aurait faits.

Le réseautage, c’est prendre et donner. Quel est le bilan dressez-vous sur ce plan ?

Kevin Van Der Perren : Je m’efforce le plus possible de donner, parce que je sais que j’aurais beaucoup en retour. Je ne crois pas à l’égoïsme.

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