Les mesures à prendre quand un collaborateur désobéit

Qu’il conteste les directives ou les ignore carrément, tout récalcitrant doit être rappelé à l’ordre. Par le dialogue mais avec fermeté. Marche à suivre.

Identifiez les causes de son comportement.Peut-être que le collaborateur rencontre un problème d’organisation ou qu’il digère mal une surcharge de travail. Ou qu’il se montre agressif parce que vous lui avez confié une mission dépassant ses compétences. Envisagez avec lui une issue par le haut. Prenez le temps de faire le point avec le salarié et demandez-lui quelles sont ses attentes. Une évolution de carrière ? De la souplesse dans ses horaires ? Expliquez-lui ensuite ce que vous attendez en retour : engagement sur les projets, transparence sur ses difficultés, participation active aux réunions… Envisagez aussi des solutions au problème. S’il s’avère que les dérives proviennent d’un manque de compétences, réorientez-le sur ce qu’il sait faire ou envoyez-le en formation. S’il s’agit d’un défaut d’organisation, proposez-lui des réunions intermédiaires pour l’accompagner dans le déroulement de sa mission.
Informez-le des risques auxquels il s’expose. Si, malgré ce plan de soutien, vous rencontrez de nouveaux problèmes, il va falloir prendre le taureau par les cornes en lui expliquant calmement mais fermement que son comportement n’est pas acceptable et qu’il va finir par nuire à tout l’équipe. Cet échange en tête à tête doit rester informel.
Organisez un entretien de recadrage. Si rien de ce que vous avez mis en place ne fonctionne, vous n’avez hélas plus d’autre choix que de rappeler le collaborateur à l’ordre et ce de manière formelle. Prévenez votre supérieur de votre démarche. Appuyez-vous sur des faits et pointez, une à une, les dérives observées. Il s’agit bien à ce stade d’exiger un retour à l’ordre immédiat, vous devez vous exprimer posément. Dites clairement que vous ne tolérez plus ces égarements et que, la prochaine fois, vous informerez les ressources humaines. Au terme de cet entretien, envoyez au collaborateur un mail dans lequel vous mentionnez tous les points dont vous avez discuté.
Sanctionnez le fautif mais en dernier recours. Si le collaborateur continue à désobéir, la sanction doit tomber. Il est temps d’alerter la direction des ressources humaines pour lui exposer les faits, preuves à l’appui. Si vous avez respecté les étapes indiquées, vous possédez plusieurs e-mails de rappel à l’ordre, ainsi qu’un dossier listant tous les écarts observés. C’est alors à la DRH à prendre le relais. Selon les cas, elle décidera de mesures plus ou moins radicales comme une interruption des primes ou un retrait de délégation. Vient ensuite la mise à pied qui vise à suspendre temporairement le contrat de travail pendant quelques jours. Quant au licenciement, il est évidemment réservé aux cas extrêmes.

Source : Management

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