Le lien Internet entre courtier et consommateur

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Le Belge reste attaché à la relation personnelle avec son courtier ? Comparatio les met en contact via l’Internet. La signature des contrats se déroule ensuite dans les bureaux du courtier même.

Bien que les sites de comparaison ne manquent pas – on trouve en quelques clics la télévision la moins chère ou le taux d’intérêt le plus intéressant – Comparatio est convaincu de pouvoir se faire une place au soleil. “Notre objectif est de mettre en contact, via l’Internet, les courtiers bancaires et d’assurances locaux avec la clientèle de leur région, indique Thomas Vande Casteele, à l’origine, avec deux autres investisseurs, de Comparatio. Les négociations et la signature des contrats se déroulent ensuite dans les bureaux du courtier même.”

Tout part de la constatation faite par Bryan Cassady, professeur à la KU Leuven, selon laquelle, contrairement à ses voisins (qui concluent de nombreux contrats par Internet), le Belge reste attaché à la relation personnelle avec son courtier. “Notre initiative permettra aux petits courtiers de jouer dans la cour des grands.”

Tout contact entre un client potentiel et un courtier est facturé à ce dernier 20 euros (ou 50, si l’exclusivité est réclamée), même s’il ne débouche sur aucun contrat. Pour l’heure, quatre professionnels, parmi lesquels le géant MeFirst, se sont affiliés à Comparatio. Deux cents leads ont été réalisés dans le mois qui a suivi la mise en ligne du site, à la fin de mars. Les responsables en attendent un millier par mois d’ici la fin de l’année.

Toute recherche ne débouche pas nécessairement sur l’affichage des coordonnées du courtier le moins cher. “Les gens peuvent aussi choisir la proximité ou un nom qui leur dit quelque chose, par préférence au prix”, précise Thomas Vande Casteele.

Hans Hermans

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