Ehealth permet un échange de données sécurisé

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L’échange digital de données médicales entre les professionnels de la santé ou entre le patient et les professionnels permet de développer de nombreuses nouvelles applications. Cependant, comme il est indispensable de protéger le patient, le gouvernement a lancé la plate-forme eHealth.

Plusieurs réseaux électroniques sont développés au sein des soins de santé pour assurer un échange rapide et sécurisé des données. Ainsi, le système hubs & metahubs permet par exemple aux médecins d’hôpital, aux généralistes et aux spécialistes d’échanger certaines données relatives à la santé de leurs patients.

Vitalink est une autre initiative. Les professionnels de santé de première ligne, les professionnels directement accessibles tels que les généralistes, les pharmaciens, les dentistes, les infirmiers à domicile, etc. pourront transférer des informations destinées aux dossiers électroniques des patients vers une base de données centrale afin de les partager avec les autres professionnels concernés. En outre, les pharmaciens belges ont lancé le “Dossier Pharmaceutique Partagé” pour échanger des informations sur la consommation de médicaments.

Autorisation digitale avec une carte d’identité électronique

Dans le but d’assurer l’échange digital des données électroniques, tout citoyen peut donner l’autorisation digitale ou retirer son autorisation. Il est également possible d’exclure certains professionnels de la santé de l’accès à vos données de santé et de gérer les différentes “relations thérapeutiques”. C’est possible par le biais de eHealthConsent, une application destinée autant aux citoyens qu’aux médecins, aux infirmiers indépendants et au personnel administratif d’hôpitaux et de mutuelles.

Toute personne qui dispose d’une carte d’identité électronique peut accéder à la plate-forme eHealth. Pourtant, les informations sur votre santé y sont sécurisées, car les données médicales restent enregistrées auprès du professionnel, alors que les échanges sont cryptés et sécurisés à l’aide de l’eID et des certificats. Les personnes qui se connectent à HealthConsent, peuvent indiquer elles-mêmes si elles autorisent l’échange des données ou non, enregistrer, modifier ou supprimer les relations thérapeutiques et gérer les listes de professionnels qu’elles souhaitent exclure.

Techniquement, la plate-forme eHealth est au point, mais elle doit encore se faire connaître du secteur de soin et des patients. Les objectifs de l’état dans ce domaine sont ambitieux : d’ici fin 2015, il souhaite avoir rassemblé 2,75 millions d’autorisations de citoyens.

Barbara Vandenbussche

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