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Economie et météo

La véritable question du jour n’est pas une question économique mais météorologique : quand va-t-il enfin faire beau ? Malheureusement, comme vous le savez, les prochains jours ne nous amèneront pas de meilleures nouvelles. Tout cela à cause de ce fameux “jet stream”, un courant d’air qui empêche la chaleur d’atteindre nos régions.

En économie, c’est un peu pareil, toutes les informations sont généralement négatives et il n’y a pas de ciel bleu à l’horizon. La dernière mauvaise nouvelle provient de l’OCDE, et si le temps vous déprime déjà, ne lisez pas ce rapport. Pourquoi ? parce que selon l’OCDE, 4.5 millions d’emplois seront bientôt perdus rien que pour la zone euro… La seule chose positive dans ce rapport, c’est que ses auteurs citent quelques pays en exemple pour leur politique de l’emploi en faveur des jeunes, et la Belgique figure en bonne place – ouf, nous voilà sauvés, on ne devra pas tout de suite se pendre.

Mais bon, je vais pas vous gâcher ce jeudi avec de mauvaises nouvelles. J’en ai même une bonne – sous la forme d’un coup de colère du groupe Trevi, un réseau d’agences immobilières qui en a marre des discours et analyses alarmistes sur l’immobilier résidentiel en Belgique. Un marché qui serait selon certains surévalués de 50% si l’on tient compte des loyers et des revenus des Belges ! Autrement dit, la chute de l’immobilier est programmée pour au plus tard 2014 !

Pour justifier son coup de gueule et ne pas être accusé d’être juge et partie, ce réseau d’agences immobilières Trevi prend en exemple une étude externe de la société de consulting Deloitte qui clairement indique que notre immobilier résidentiel n’est pas surévalué. Surtout si on le compare à d’autres pays, notamment en terme de prix au mètre carré. Alors que le prix moyen d’un appartement de 70 m2 correspond, en Belgique, à 4 années de salaire brut, il en exige entre 6 et 7 en Espagne ou aux Pays-Bas, et entre 8 et 9 années de salaires en France et en Italie. “Comment dès lors, estimer que nos prix sont trop importants ?”, s’interroge le groupe immobilier Trevi.

Et pour achever de nous convaincre, le groupe Trevi rappelle que toutes ces prévisions catastrophiques sur l’immobilier proviennent d’économistes bancaires et non pas de spécialistes de l’immobilier. Et puis, non sans ironie, le groupe TREVI ajoute que sur ces 5 dernières années, les prévisions de forte chute des prix de l’immobilier résidentiel se sont révélées jusqu’ici largement inexactes. Et que, sur les 40 à 50 dernières années, la brique n’a jamais connu de chute de 20 ou 30 %. C’est une manière polie de dire à ces économistes bancaires d’aller se rhabiller !

Je ne sais pas si l’argument de TREVI n’a pas lui aussi quelques faiblesses, mais la météo est tellement moche ces derniers jours que j’ai envie pour une fois de les croire sans trop discuter.

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