D’autres actions envisagées après la rupture des négociations chez AGC Roux

(Belga) Des actions sont envisagées sur plusieurs sièges d’AGC par le front commun syndical, après la décision prise mardi par la direction d’AGC Roux, de mettre un terme à la phase 1 de la procédure Renault.

Le front commun syndical a fait le point mercredi, après la manifestation des travailleurs d’AGC Roux à Gosselies. Pour les deux syndicats, cette décision unilatérale confirme que la direction était bien décidée à fermer le site. Selon les organisations syndicales, elle a non seulement rejeté le rapport Syndex prônant une réorientation des activités mais aussi l’intervention de la Région wallonne dans un partenariat public-privé. Carolo Briscolini (FGTB) a souligné que la décision d’AGC constituait une première et ce “passage en force” oblige maintenant à négocier le volet social. Pour Marc Moreau (CSC), plusieurs questions posées par les syndicats sont restées sans réponse, notamment à propos des coûts de structure comparés entre AGC Roux et l’unité tchèque du groupe, à Barevka. Les syndicats n’excluent pas un recours après cette rupture. AGC dispose d’un délai de trente jours renouvelable avant d’entamer les licenciements. Les négociations pourraient permettre une quarantaine de prépensions, en cas de prépension à 53 ans. Les syndicats se disent peu optimistes quant au reclassement dans d’autres sièges d’AGC “qui sont tous en chômage technique”, disent-ils. Tant la FGTB que la CSC, en restant ouverts à la négociation, se disent prêts à mener des actions dans d’autres sièges d’AGC. (Belga)

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