Concertation sociale – La nervosité est due aux tergiversations du gouvernement, selon la CSC

(Belga) Les tergiversations du gouvernement, qui tarde à répondre aux avis des partenaires sociaux, mène à une certaine nervosité, estime le président de la CSC, Marc Leemans, pour qui la décision de la FGTB de suspendre sa participation à la concertation sociale est une expression de cette nervosité.

Selon Marc Leemans, la CSC a toujours joué la carte de la concertation quelles que soient les difficultés. Mais, ajoute le président du syndicat chrétien, le fait que le gouvernement doive encore se pencher sur les propositions formulées par le Groupe des 10 ne facilite pas les choses. Le président de la CSC appelle le gouvernement à répondre rapidement à ces avis. L’objectif est d’avoir, pour le 18 février, un accord portant non seulement sur une modernisation du marché du travail, au sujet de laquelle les partenaires sociaux ont remis, fin de la semaine dernière, un avis au gouvernement, mais également sur les autres accords conclus auparavant. Il s’agit notamment de la liaison au bien-être des allocations sociales ou de baisses de charges ciblées. A leur arrivée au Lambermont pour une réunion du Comité ministériel restreint, plusieurs vice-Premiers ministre ont toutefois réfuté toute lenteur dans le chef du gouvernement. Par ailleurs, Marc Leemans souligne que les syndicats avaient déjà décidé en front commun, il y a 10 jours, d’une mobilisation le 21 février à Bruxelles. “Mais ce sont deux dossiers distincts”, selon lui. Cette mobilisation vise à protester contre le blocage des salaires, la réforme de l’index ou la question de l’harmonisation des statuts d’ouvrier et d’employé. Dans un communiqué, le syndicat libéral souligne lui aussi que cette mobilisation du 21 février “était déjà programmée”. La CGSLB annonce qu’elle va procéder, ce jeudi, à une consultation plus large de ses instances pour préciser sa stratégie. (MUA)

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