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Comment Volkswagen s’est imposé malgré la crise

Volkswagen est devenu une véritable machine à fabriquer du cash. Même si le groupe allemand n’est encore que n° 3 mondial en termes de ventes, il s’est imposé, durant cette crise, comme la nouvelle référence sur le plan automobile.

Volkswagen est devenu une véritable machine à fabriquer du cash. Même si le groupe allemand n’est encore que n° 3 mondial en termes de ventes, il s’est imposé, durant cette crise, comme la nouvelle référence sur le plan automobile.

La surprise a été grande lorsqu’on a appris que le groupe allemand a dévoilé les plus gros profits du secteur. Pour l’année 2010, Volkswagen vient d’afficher un bénéfice net de quasi 7 milliards d’euros, mieux que l’américain Ford avec ses presque 5 milliards d’euros, et mieux encore que General Motors avec ses 3,4 milliards d’euros. Même le japonais Toyota, très longtemps le champion du monde de la rentabilité dans le secteur auto, a dû s’incliner avec 4,4 milliards d’euros de profit “seulement”.

L’année 2010 a tout simplement été la meilleure de l’histoire de Volkswagen. Avec un peu de temps, sans doute d’ici 2015 ou 2016, VW a de bonnes chances de devenir n° 1 mondial en termes de ventes. Pour accéder à la première marche du podium, il faudra que le constructeur allemand vende environ 10 millions de voitures par an.

C’est a priori possible selon les experts. D’abord, parce que Volkswagen profite de la faiblesse du n° 1 mondial qu’est Toyota. L’image du japonais s’est détériorée, notamment en raison des millions de rappels de véhicules pour problèmes techniques. Quant à General Motors, le n° 2 mondial, n’oublions pas qu’il a fait faillite en 2009 et n’a dû son salut qu’à l’aide de la Maison-Blanche.

Bien entendu, Volkswagen ne joue pas que sur les faiblesses de ses concurrents. La firme allemande profite du fait qu’elle est présente sur tous les continents et dans tous les segments de marché. Avec ses neuf marques, de Seat à Bentley en passant par Audi, le groupe a pu profiter à plein du rebond du marché automobile sur le plan mondial.

La vérité oblige cependant à dire qu’une partie de ce rebond a été financée par les contribuables via les fameuses primes à la casse. Autrement dit, une partie de la dette publique européenne a permis de doper les bénéfices de Volkswagen. Le groupe profite enfin de sa position en Chine qui, au fil du temps, est même devenue son premier marché avec presque 2 millions de voitures vendues en 2010.

Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes, et il ne reste plus qu’à savoir si Volkswagen arrivera ou non à avaler Porsche, dont il détient 49,9 %. Mais ça, c’est une autre histoire.

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