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Comment Apple a éjecté Microsoft du Top 3 mondial de la Bourse

La première valeur high-tech au monde ne s’appelle donc plus Microsoft, tout comme l’homme le plus riche du monde n’est plus l’américain Bill Gates, le fondateur de Microsoft, mais Carlos Slim, un Mexicain. Un double symbole s’effondre, en quelque sorte…

En Bourse, le poids d’une entreprise se mesure à sa capitalisation boursière. Les deux premières valeurs mondiales sont aujourd’hui – et cela ne vous étonnera pas – des valeurs pétrolières : l’américain ExxonMobil d’abord, le chinois PetroChina ensuite. La grande nouveauté dans ce classement, c’est que la 3e place du podium n’est plus tenue par le géant Microsoft mais par Apple, et ce, depuis quelques jours à peine.

La première valeur high-tech au monde ne s’appelle donc plus Microsoft, tout comme l’homme le plus riche du monde n’est plus l’américain Bill Gates, le fondateur de Microsoft, mais Carlos Slim, un Mexicain. Un double symbole s’effondre, en quelque sorte…

Pour Apple, c’est aussi une revanche, car l’action de la firme était tombée à 4 dollars en 1997. A l’époque, l’entreprise allait mal, très mal. Microsoft, son grand rival, a même profité de la situation pour entrer dans le capital d’Apple à hauteur de 150 millions de dollars. L’ironie du sort, c’est que, 13 ans plus tard, c’est Apple qui dépasse Microsoft à la Bourse de Wall Street !

Ce changement, Apple le doit à son patron, le très charismatique Steve Jobs qui, le premier, a compris l’importance de la communication mobile. D’où le succès des iPod en 2001, des iPhone en 2007 et aujourd’hui de l’iPad. A chaque fois, Apple a démontré qu’elle avait des longueurs d’avance technologique sur ses concurrents, ce qui lui a permis de révolutionner l’industrie musicale. Le premier disquaire au monde s’appelle désormais Apple… et avec l’arrivée de l’iPad, la firme à la pomme a toutes les chances de devenir un jour le premier libraire ou le premier kiosque au monde.

En 13 ans, grâce à la clairvoyance de son patron, Apple a réduit l’impact de son métier de base : les ordinateurs. Voici une décennie, les ventes de Mac représentaient encore 80 % des revenus d’Apple. Aujourd’hui, ces mêmes ventes n’assurent plus que 25 % de ses revenus.

Attention, cependant : en économie, rien n’est jamais définitif. Avec son système d’exploitation gratuit Android, Google gagne chaque jour un peu de terrain sur Apple, car beaucoup de smartphones sont équipés de ce logiciel. Une belle concurrence pour l’iPhone.

Quant à l’iPad, son succès a suscité l’appétit de ses concurrents. Nombre de constructeurs sont en train de préparer une tablette électronique équivalente à l’iPad tout en jouant la carte du prix. D’ici quelques mois, on verra ainsi déferler des tablettes de type iPad valant moins que les 500 euros demandés par Apple. Tant mieux pour les consommateurs, car Apple a beau être sympathique, la voir disposer d’un monopole ne serait pas une bonne chose. Certainement pas pour notre portefeuille.

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