Bpost : La CSC-Transcom persiste et signe

(Belga) “Nous n’avons pas quitté la table des négociations avant que tout débat ait eu lieu. Nous avions participé à une réunion le 4 octobre et à part quelques mesurettes insignifiantes, nous n’avons rien obtenu de la part de la direction de bpost”, a affirmé vendredi André Blaise (CSC-Transcom).

Fustigeant la pression “inhumaine” que les restructurations successives au sein de la poste belge font peser sur les épaules des travailleurs, le responsable du syndicat chrétien ne décolère pas. Hier/jeudi, il a quitté la table des négociations au début d’une nouvelle réunion entre partenaires sociaux. Les autres syndicats, eux, n’ont pas bronché et la rencontre s’est poursuivie. “En qualité de responsable général de la CSC-Transcom, je dénonce vigoureusement la politique de gestion actuelle imposée à l’ensemble du personnel”, a répété ce vendredi André Blaise. Dans ce contexte, “je suis convaincu que très rapidement, nous allons être confrontés à un ‘France Télécom’ à la sauce bpost. En tant que syndicaliste, mon devoir est de tirer la sonnette d’alarme”, a-t-il ajouté. Un scénario vigoureusement rejeté hier/jeudi par bpost qui dénonçait une “comparaison douloureuse”. Selon des chiffres officiels, le nombre de suicides au sein de l’entreprise publique est stable depuis 2006. Sept suicides, non-liés à l’activité professionnelle, ont été comptabilisés cette année-là. Huit suicides ont ensuite marqué l’année 2007, un chiffre qui a diminué en 2010 et 2011 quand respectivement 5 et 3 suicides ont été déplorés. Enfin, en 2012, 5 travailleurs de bpost ont décidé d’en finir. Chaque année, en Belgique, plus de 2.000 personnes mettent fin à leurs jours. (MUA)

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