Batibouw – Le Belge sous-estime le risque de pollution des anciens foyers à bois

(Belga) La majorité des ménages belges se chauffant au bois ne comptent pas remplacer leur ancien poêle ou foyer, malgré que ceux-ci représentent une importante source d’émission de particules fines, ressort-il jeudi d’une étude de l’entreprise spécialisée Stûv.

Un quart des Belges disposent d’un foyer ou poêle au bois, dont plus de la moitié vieux de plus de deux ans et qui ne répondrait plus ou insuffisamment aux nouvelles normes relatives à la qualité de l’air. Plus de trois quarts d’entre eux ne comptent pas s’en séparer, bien que 40% seraient prêts à le faire s’ils bénéficiaient d’une prime. Quatre sondés sur dix se disent pourtant conscients que les anciens modèles sont nocifs pour l’environnement et la santé et 37% qu’ils sont mauvais pour le climat intérieur des habitations. Seul un peu plus d’un Wallon sur deux interrogé (54%) s’inquiète des rejets de particules fines des foyers à bois. “Cette préoccupation ne s’avère pas être un levier suffisant pour inciter les consommateurs à investir dans de nouveaux poêles ou foyers à bois, sûrs, plus efficients en énergie et non polluants”, commente Gérard Pitance, administrateur délégué de Stûv. Les combustibles fossiles demeurent la principale source de chauffage des habitations (59% des répondants). L’étude a été menée par I-Vox en janvier 2014 auprès de 1.000 Belges. (Belga)

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