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Banques : un immobilisme qui vous coûte cher

A défaut de tuer, l’immobilisme coûte cher. C’est ce que redécouvrent les Belges à travers la dernière enquête de Test-Achats sur la mobilité bancaire. On y apprend que l’inertie des Belges en matière de services et produits bancaires leur coûte cher : 2 milliards d’euros par an, selon Test-Achats.

A défaut de tuer, l’immobilisme coûte cher. C’est ce que redécouvrent les Belges à travers la dernière enquête de Test-Achats sur la mobilité bancaire. On y apprend que l’inertie des Belges en matière de services et produits bancaires leur coûte cher : 2 milliards d’euros par an, selon Test-Achats.

D’où viennent ces 2 milliards d’euros ? Ils se décomposent en 1,5 milliard d’euros via des comptes d’épargne pas assez rémunérés et 500 millions d’euros via des comptes à vue dont les frais de gestion sont trop élevés !

D’où la question posée par certains : le secteur bancaire va-t-il jusqu’à profiter de cet immobilisme des Belges, un peu comme le secteur de l’énergie ou de la téléphonie ? Pour d’aucuns, la réponse est évidente : derrière les taux alléchants présentés par certaines banques, il y a parfois des conditions annexes contraignantes qui compliquent les comparaisons des offres et qui, donc, favorisent la captivité des clients.

Cette captivité ou inertie bancaire a même été mesurée par Febelfin, la fédération belge du secteur financier. En 2011, par exemple, environ 50.000 transferts de comptes ont été opérés sur un total de 13 millions de comptes à vue, soit à peine 0,4 % de changements de comptes. Autant dire, rien.

Et si l’on pose la question aux Belges, ce qu’a fait Test-Achats, pour connaître les raisons de leur immobilisme bancaire, la réponse semble être que la démarche de changer de banque pour, par exemple, bénéficier d’un meilleur taux d’intérêt, semble compliquée, longue et source de tracas ou de frais.

Deuxième motif d’immobilité : le sentiment que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Troisième raison : certains clients précisent qu’ils ne peuvent pas changer car ils ont, auprès de la même banque, des produits liés à leur compte à vue et pour lesquels il est prévu une sanction s’ils mettent fin à ce compte. Par exemple, un prêt hypothécaire dont le taux remonterait.

Voilà autant de raisons qui expliquent l’inertie des Belges à l’égard de leur banque.

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