Wall Street monte encore un peu, aidée par le dollar et le pétrole

Trader de Wall Street, le 1er septembre 2015 © Reuters

Wall Street a monté mercredi, bénéficiant de la hausse des cours du pétrole et du dollar faible, une semaine avant une réunion de la Réserve fédérale dont elle n’attend aucune mesure concrète: le Dow Jones a gagné 0,37% et le Nasdaq 0,26%.

Selon des résultats définitifs, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a progressé de 66,77 points à 18.005,05 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 12,89 points à 4.974,64 points.

L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a gagné 6,99 points, soit 0,33%, à 2.119,12 points.

“Le dollar fait preuve d’un peu de faiblesse et cela semble avoir un effet relativement stimulant”, a déclaré Alan Skrainka, chez Cornerstone Wealth Management, au moment où le S&P 500 se rapproche de jour en jour de son record atteint en mai 2015.

Le dollar a en effet décroché vendredi après de très mauvais chiffres sur l’emploi aux États-Unis en mai, ce qui a conduit la plupart des investisseurs à exclure l’hypothèse d’une hausse des taux d’intérêt la semaine prochaine, qui aurait pu revaloriser le billet vert.

M. Skrainka soulignait que les secteurs très sensibles au niveau du dollar, comme les matières premières et l’industrie exportatrice, étaient particulièrement favorisés mercredi.

Par ailleurs, la nouvelle hausse des prix du pétrole, au plus haut depuis l’été 2015, a également bénéficié aux secteurs liés à l’énergie.

Pour autant la hausse des indices boursiers restait prudente, et certains analystes mettaient en garde contre la possibilité qu’un plafond soit atteint.

“Nous allons probablement entrer dans une phase de consolidation, vu qu’on est en hausse alors même que la Banque mondiale a revu en baisse ses attentes pour la croissance économique mondiale”, a ainsi déclaré Peter Cardillo, chez First Standard Financial.

La Banque mondiale a expliqué mardi soir que l’activité “anémique” dans les pays riches et l’affaiblissement des économies émergentes devrait limiter à 2,4% la progression du Produit intérieur brut mondial cette année, au lieu des 2,9% qu’elle attendait en janvier.

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