Wall Street et le pétrole au plus haut depuis un an et demi

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A près de 11.000 points, la Bourse de New York a fini au plus haut depuis un an et demi lundi. Le pétrole a flambé lui aussi, touchant dans les tout premiers échanges de la séance 85,97 dollars, son plus haut niveau depuis le 9 octobre 2008.

La Bourse de New York a fini au plus haut depuis un an et demi lundi, le Dow Jones gagnant 0,43 % et se rapprochant du seuil des 11.000 points, poussé par des indicateurs positifs aux Etats-Unis, tandis que le Nasdaq a pris 1,12 %.

Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average a ainsi progressé de 46,48 points, à 10.973,55 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 26,95 points, à 2.429,53 points. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a quant à lui avancé de 0,79 % (9,34 points), à 1.187,44 points.

L’indice phare de la place new-yorkaise a atteint un nouveau sommet depuis le 26 septembre 2008, date à laquelle il avait fini à plus de 11.000 points pour la dernière fois. Le Nasdaq finit, lui, au plus haut depuis le 15 août 2008. Les statistiques publiées lundi matin ont clairement dépassé les prévisions.

L’indice ISM services est monté à 55,4 %, montrant une accélération de l’activité en mars. Les promesses de ventes de logements ont grimpé de manière inattendue en février, alors que les analystes prévoyaient une baisse.

Le pétrole frôle 86 dollars à New York, au plus haut depuis un an et demi

Les prix du pétrole montaient nettement lundi à l’ouverture des échanges à New York, atteignant des sommets en un an et demi, dopés par l’amélioration du marché de l’emploi aux Etats-Unis. Vers 13 h 05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en mai s’échangeait à 85,79 dollars, en hausse de 92 cents par rapport à la clôture de jeudi. Il a touché dans les tout premiers échanges de la séance 85,97 dollars, son plus haut niveau depuis le 9 octobre 2008.

Le marché étant fermé vendredi en raison du Vendredi Saint, les opérateurs n’avaient pas eu l’occasion de réagir aux statistiques mensuelles de l’emploi aux Etats-Unis le jour de leur diffusion. Elles ont révélé que l’économie du premier pays consommateur d’or noir avait créé 162.000 emplois nets en mars, un chiffre qu’elle n’avait pas connu depuis trois ans.

Même s’ils sont un peu moins bons qu’attendu par les économistes, “les chiffres de l’emploi ont été bien reçus par le marché, a observé John Kilduff (Round Earth Capital). Une amélioration du marché de l’emploi signifie une amélioration de la demande d’essence, ce qui soutient les prix.” La demande d’énergie, qui vient de subir deux années de forte baisse, peine à rebondir aux Etats-Unis, comme dans la plupart des pays développés, malgré la reprise économique.

Trends.be, avec Belga

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