Une nouvelle génération de piratage bancaire en ligne : Les Pays-Bas également touchés

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Des cyber-criminels ont tenté de dérober 35,6 millions d’euros sur des comptes d’affaires néerlandais, en utilisant une nouvelle technique automatisée, indique mardi le site web Nu.nl.

Les sociétés éditrices d’anti-virus McAfee et Guardian Analytics ont mené une enquête sur le piratage bancaire en ligne. Le montant exact subtilisé n’est pas encore connu.

Les cyber-criminels utilisent des “chevaux de Troie” existants tels que SpyEye et Zeus, auquels ils ajoutent des composants de serveur ainsi que des applications automatisées de pointe. Cela signifie qu’une intervention manuelle n’est plus nécessaire pour accéder à un compte.
De plus, selon les enquêteurs, les criminels peuvent contourner l’authentification physique assurée par la carte à puce et le code PIN.
Selon McAfee et Guardian Analytics, ces attaques informatiques marquent “le début d’une toute nouvelle technique”. Les cyber-criminels ont perpétré leurs attaques mondialement, mais visent surtout les banques d’affaires. “Jusqu’à présent, les criminels ont tenté de dérober près de 60 millions d’euros de façon frauduleuse”, ressort-il du rapport.

En mars 2012, les Pays-Bas ont été la cible des hackers qui opéraient par attaques automatisées depuis des serveurs situés à San José, en Californie. Selon les enquêteurs, ces attaques ont touché deux banques néerlandaises, dont on ignore encore le nom.

Au total, 5.000 comptes d’affaires ont été détournés. La valeur moyenne d’une transaction frauduleuse s’élève à 1.923 euros.

Lundi, le parquet fédéral belge avait également signalé qu’une organisation criminelle visait cinq grandes banques belges et que des milliers de clients avaient été victimes d’intrusions informatiques.

Trends.be avec Belga

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