Une croissance de 1,4% en 2014, confirme la Commission

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La croissance atteindra 1,4% en Belgique en 2014 et sera légèrement supérieure à la moyenne de 1,2% attendue dans la zone euro, selon les prévisions économiques d’hiver de la Commission européenne.

Les prévisions européennes pour la Belgique confirment celles présentées mi-février par le Bureau du plan, qui a également avancé le chiffre de 1,4% pour 2014. La croissance sera donc légèrement supérieure aux hypothèses sur lesquelles le gouvernement s’est appuyé pour élaborer le budget.

La Commission s’attend à une accélération de la croissance en 2015, à 1,5% dans la zone euro et 1,7% en Belgique. Ces chiffres constituent une révision à la hausse (de 0,1 point) par rapport aux prévisions de l’automne dernier.

“La reprise gagne du terrain en Europe”, a commenté le commissaire aux affaires économiques, Olli Rehn. “Le pire de la crise est peut-être derrière nous, mais ce n’est en rien une invitation à se montrer complaisant, étant donné que la reprise est toujours modeste. Pour la rendre plus forte et créer plus d’emplois, nous devons maintenir le cap des réformes économiques”, a-t-il ajouté.

Pour la Belgique, la Commission note quelques tendances contradictoires. Elle se félicite du retour à la croissance et des indices favorables de sentiment économique, ainsi que “modestes gains de compétitivité”. Ceux-ci s’expliquent notamment par la faible inflation, qui retardera l’indexation des salaires, et par une hausse de la productivité.

Mais le taux de chômage devrait continuer de croître en 2014, passant à 8,5% (en hausse de 0,1 point par rapport à 2013), un niveau qui reste “haut dans une perspective historique”.

Sur le plan des finances publiques, la Commission pronostique que le déficit belge atteindra 2,6% du PIB cette année, faute d’économies supplémentaires.

Parmi les mesures évoquées dans l’analyse, la réduction de la TVA sur l’électricité pèsera sur les recettes de la fiscalité indirecte, mais sera compensée en 2014 grâce à son impact sur l’inflation et le délai dans l’indexation. A partir de 2015, par contre, le coût de la mesure dépassera 0,1% du PIB.

La dette devrait quant à elle repasser au-dessus de 100% du PIB en 2014, à 100,5%, en raison notamment des paiements au Mécanisme européen de stabilité (MES), avant de baisser à nouveau en 2015.

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