“Si Van Quick était cadre d’une société, il serait sanctionné !”

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L’ex-patron de Deutsche Bank Belgique ne décolère pas. Pour Yves Delacollette, le traitement réservé par Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise, à la filiale belge de la banque allemande, dans le dossier Lehman, est inacceptable. Il l’a écrit dans une lettre adressée à Yves Leterme.

Dans un courrier adressé au Premier ministre Yves Delacollette, ancien patron de la Deutsche Bank, s’en prend au ministre pour l’Economie, Vincent Van Quickenborne, qui avait appelé la Deutsche Bank à transiger vis-à-vis des clients à qui elle avait distribué des produits Lehman, rapporte jeudi L’Echo.

Visiblement très fâché que “Van Quick” ait fait un rapprochement entre Deutsche Bank et Citibank, Yves Delacollette développe les différences entre les deux dossiers. Il évoque les risques potentiels de la manière d’agir du ministre, dont il s’est déjà plaint dans une lettre antérieure.

Des risques toujours présents juge-t-il, tels que l’immixtion dans les compétences du judiciaire, l’atteinte à la réputation d’une banque concurrente des banques sauvées par l’Etat et le risque d’impliquer le gouvernement dans l’indemnisation des victimes.

“Disons-le tout de go : si Monsieur Van Quickenborne était cadre d’une société, il se ferait sanctionner !”, commente Yves Delacollette, qui avait quitté son poste de CEO en juillet dernier.

Trends.be, avec Belga

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