Les Bourses européennes revigorées, sauf Athènes

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Les Bourses européennes, à l’exception d’Athènes, ont terminé en hausse ce lundi après-midi, stimulées par la perspective d’une sortie de crise en Europe, un sentiment partagé par Wall Street.

Après une belle hausse dans la matinée, les gains se sont peu à peu tassés jusqu’à l’ouverture de la Bourse américaine à Wall Street, qui a redonné des couleurs aux marchés.

Ainsi, la Bourse de Paris a terminé sur une hausse de 1,55% à 3.220,46 points. A Bruxelles, le BEl 20 a pris 1,07% à 2.161,64 points.

Après une séance en dents de scie, l’indice vedette Dax de la Bourse de Francfort a malgré tout fini en hausse de 1,41%, préférant croire à de grandes avancées contre la crise de la dette lors d’un sommet européen mercredi.

La Bourse de Londres a terminé en hausse elle aussi, l’indice Footsie-100 des principales valeurs gagnant 59,41 points, soit 1,08% par rapport à la clôture de vendredi, à 5.548,06 points.

L’indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a clôturé sur une hausse de 0,72% à 16.232 points. L’indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid a fini en hausse de 1,18%, à 8.957,1 points.

Les investisseurs soulignaient toutefois que la situation avait peu évolué depuis dimanche où les dirigeants européens, réunis à Bruxelles, ont tracé les grandes lignes d’un plan de sortie de crise de la dette qui menace la zone euro, malgré des désaccords persistants sur les modalités d’un renforcement du Fonds de soutien de la zone euro (FESF).

Seule note discordante, la Bourse d’Athènes a clôturé en recul de 4,51% lundi, entraînée par la dégringolade des titres des banques grecques sur fond d’inquiétudes des investisseurs quant aux conséquences sur l’économie d’une décote importante de la dette grecque. L’indice Athex est tombé à 747,08 points en clôture, certaines valeurs bancaires perdant plus de 20% de leur valeur, au lendemain d’un premier sommet européen où les pays de la zone euro se sont mis d’accord pour exiger des banques qu’elles effacent au moins 50% de la valeur des obligations grecques qu’elles détiennent.

Trends.be, avec Belga

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