Le “shadow banking” se monte à 128 milliards en Belgique

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Le total des actifs financiers des activités bancaires parallèles, également appelées “shadow banking”, s’élevait fin 2016 à 128 milliards d’euros en Belgique, selon un rapport dressé par la Banque nationale de Belgique (BNB) et l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA).

Le système bancaire parallèle fait référence à des activités de crédit en dehors du cadre bancaire traditionnel.

La BNB et la FSMA constatent que ces actifs se composent principalement de fonds monétaires et de fonds de placement qui ne sont pas considérés comme fonds d’actions. La grande majorité de ces fonds relèvent de la surveillance des autorités belges.

Le rapport, rédigé à la demande du ministre des Finances Johan Van Overtveldt et du Groupe d’experts de haut niveau sur l’avenir du secteur financier belge, est lié à l’évolution vers un système financier davantage tourné vers les marchés, dans lequel l’intermédiation financière s’opère en dehors du secteur bancaire.

“Cette modalité de financement offre une alternative au crédit octroyé par les banques et aide à soutenir l’économie réelle. En revanche, elle est susceptible, au même titre que les activités d’entreprises soumises à la surveillance prudentielle, de créer des risques systémiques”, souligne le rapport.

La BNB et la FSMA n’ont toutefois pas observé, à ce stade, de risques systémiques significatifs associés à la gestion de portefeuille et aux activités bancaires parallèles en Belgique même si un “suivi attentif” des évolutions dans ces deux types d’activités et des liens avec les autres secteurs de l’économie est nécessaire.

La BNB et la FSMA recommandent notamment de recueillir les données manquantes sur la gestion de portefeuille et le secteur bancaire parallèle ou de surveiller périodiquement le secteur bancaire parallèle en Belgique.

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