Le Mondial 2014 vu par Goldman Sachs

© Goldman Sachs

Mieux connue pour sa maîtrise des arcanes de la finance, la banque américaine a publié une étude sur la Coupe du monde de football, bourrée de statistiques et d’analyses très intéressantes d’un point de vue économique.

Qui va gagner la Coupe du Monde ? Pour Goldman Sachs, cela ne fait aucun doute. La banque d’affaires américaine estime que le Brésil a quasiment une chance sur deux (48,5 %) de remporter le tournoi, ce qui constituerait la sixième victoire des “Auriverde”, après leurs succès en 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002.

Dans ce rapport très fouillé d’une soixantaine de pages, intitulé The World Cup & Economics 2014, que la firme US publie pour la cinquième fois, Goldman Sachs évalue non seulement les probabilités de victoire de chacune des équipes engagées, mais aussi les scores de toutes les rencontres. Se basant sur différents paramètres comme le classement mondial de chaque équipe, le nombre de buts inscrits lors des dix dernières rencontres officielles ou les derniers résultats en Coupe du Monde, la grande banque d’affaires ne prévoit ainsi pas seulement la victoire finale du Brésil, mais aussi le nom de son adversaire en finale (l’Argentine) et le score du match (3-1), ainsi que les adversaires en huitièmes de finale (Pays-Bas), quarts de finale (Uruguay) et demi-finale (Allemagne).

C’est ainsi que les Diables Rouges n’auraient que 0,6 % de gagner le Mondial. Selon Goldman Sachs, ils devraient sortir de leur groupe avant ensuite d’être éliminés en huitième de finale par l’Allemagne. Et cela sur le score de deux buts à un.

Impact économique

L’étude se penche également sur les liens entre croissance économique et résultats des équipes de football du pays. L’effet d’une victoire en Coupe du Monde est ainsi soigneusement analysé. Selon les spécialistes de la banque, une victoire finale a un impact positif sur l’économie du pays (y compris les marchés d’actions) qui gagne la compétition. Du moins pour une courte période.

Quant à l’économie belge, l’indexation automatique des salaires qu’elle connaît toujours, malgré les différentes réformes entreprises par le gouvernement Di Rupo, pousse vers le haut le coût du travail, souligne Goldman Sachs. En conséquence, “la croissance de la productivité reste à la traîne, détériorant la compétitivité d’une Belgique fortement dépendante de ses exportations”, conclut la banque.

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